Dans le cadre de la capitale européenne de la culture, l’ambassade de Hongrie en France a organisé une journée consacrée à la culture rom hongroise, vendredi 4 octobre à Aix-en-Provence, en partenariat avec l’Université Aix-Marseille, la municipalité d’Aix et la Fondation Vasarely.
Le but de cette manifestation organisée par l’ambassade de Hongrie en France : partager ses expériences avec les divers participants, dans le contexte de la définition d’une stratégie-cadre européenne sur les Roms ; mettre en évidence la contribution des Roms à la diversité culturelle européenne et démontrer l’importance de favoriser l’insertion des populations roms par le biais de la culture.
La journée a commencé avec la projection du film de Bence Fliegauf « Csak a szél » (Just the wind) et s’est achevée avec un concert du guitariste virtuose Ferenc Snétberger.
Le ministre hongrois des Ressources humaines Zoltán Balog a participé à une table ronde intitulée « Les conditions politiques du développement culturel rom », avec la sociologue Krisztina Bodis.
Le programme complet sur le site de la Fondation Vasarely
Source : Ministère hongrois des Ressources humaines, Fondation Vasarely, MP2013
@La rédaction d’hu lala:
Article fort intéressant, alors qu’il y a une crise profonde en Europe sur l’intégration des Tziganes, certains pays préfèrent ignorer le débat, et c’est là la question essentielle ?
J’aimerai bien comprendre qu’entendrait-on de la ‘culture rom hongroise’ ?
Identifie-t-on la culture des Tziganes en Hongrie, ou de l’association culturelle tzigano-hongroise, ou d’une confusion portée sur les aspects entre Roms et Hongrois ?
Car l’identité des Tziganes elle existe, et si les Tziganes parlent à 90% de sa population la langue hongroise, oserait-on à tort dire qu’ils sont simplement Tziganes parce qu’ils ont un teint plus prononcé que le mien ?
J’espère que non.
Parce que de ma conviction sincère et forte, je pense franchement que le Tzigane a le droit, et même le devoir que de défendre sa culture et donc sa langue s’il exprime en romani.
Si le Parlement hongrois compte près de 386 sièges, il convient de rappeler que les Tziganes devraient disposer également le droit d’avoir un statut d’autonomie un peu plus prononcé, à savoir que si un Tzigane voulait s’exprimer dans la langue et autre que le hongrois, ce serait son droit.
Zoltán Balog est le Ministre actuel des ressources humaines, mais il n’est pas le Ministre spécifiquement de la minorité tzigane, mais de tous les Citoyens de Hongrie… Qu’ils soient ou non de nationalité Hongroise, car si un individu en règle et a pu s’établir en Hongrie légalement, il est plausible que cet immigrant dépende du Ministère hongrois…
Alors oui, l’Etre humain est un individu sans distinction sur sa race ou ses convictions, et non il n’est pas logique, voire acceptable de tomber dans les amalgames les plus ignobles.
Udv.