Une foule de plusieurs milliers de personnes s’est rassemblée dans le centre-ville de Budapest, vendredi en fin d’après-midi, pour soutenir les revendications des enseignants.
Les salaires misérables des enseignants, les programmes scolaires rétrogrades, le manque d’autonomie des établissements, les plafonds des bâtiments qui tombent. C’est contre tout cela qu’ont protesté plusieurs milliers de personnes, vendredi dans la capitale hongroise.
Lycéens, parents d’élèves, enseignants et syndicats ont marché ensemble, à l’appel du mouvement Diákok a Tanárokért (« Les élèves pour leurs profs ») depuis le ministère de l’Intérieur, qui a la charge de l’Education, jusqu’à la place Fövam et au pont de la Liberté.
Dimanche soir, une veillée sera organisée dans quatre lycées de Budapest.
Mais le véritable mouvement de grève que miroitent des enseignants depuis plusieurs années n’est toujours pas en vue. Le journaliste Árpád W. Tóta a publié un texte remarqué sur HVG.hu dans lequel il appelle à la grève générale, seule capable selon lui de créer un rapport de force avec le gouvernement.
Enseignement : Faire grève en Hongrie, contre vents et marées