Comme tous les étés en Hongrie, les festivals se succèdent. Cette semaine, après Volt, c’est au tour de Balaton Sound d’occuper l’esprit des jeunes hongrois. Dès demain et jusqu’à dimanche, Budapest va peu à peu se vider et on assistera à la transhumance de la jeunesse vers Zamardi, au sud du lac Balaton.
En cinq ans seulement, Balaton Sound est devenu le « must » des festivals de l’organisation Sziget. Grâce à son cadre propice aux bikinis et à sa programmation, il a acquis la réputation « d’Ibiza d’Europe centrale ».
Seul gros bémol : les prix, qui vont crescendo tous les ans. La période des préventes passée, les pass semaine à 130 euros restent très chers pour les locaux. Il faut aussi rajouter à la note le transport, le camping (6 euros) ainsi que la restauration sur place pour constater que les 4 jours reviennent à plus de 200 euros par tête pour les plus économes des festivaliers.
Cette année, en marge de la grande scène, la programmation est résolument plus techno et house que les années précédentes. Quant aux têtes d’affiches, on accuse le perpétuel retour de David Guetta qui semble être abonné à Zamardi depuis le début du « Sound ».
Programmation et infos complémentaires
crédit photos : sziget.hu
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Si le cadre n’est favorable qu’aux bikinis, on est très loin d’Ibiza. Sauf changement depuis que j’y suis passé, les jeunes femmes y dansent nombreuses le soir avec un seul string. Et sur les plages, c’est souvent le nudisme, comme la loi espagnole le permet partout en Espagne.
Quant aux tarifs… on en est très loin aussi… heureusement, peut être.
A Zamardi, comme ailleurs autour du Balaton, il faudrait peut être aussi augmenter les « qualités » des services. Sauf si on veut que cela reste plutôt populaire, c’est à dire pour la bourse des jeunes d’Europe Centrale.