Et tant pis pour celles et ceux qui n'auront pas lu Double nationalité. Elles, ils, seront simplement passés à côté d'un petit bijou. « Qu’ils retournent au bled cyrillique à traire les coquelicots !» (Juron emprunté à Nina Yargekov).
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Ce roman est excellent de bout en bout, un pavé de 684 pages qu'on dévore, où l'attention est tenue en éveil par une grande inventivité narrative, le tout écrit à la deuxième personne du pluriel. Je me suis régalé, tant par la forme qui est savoureuse, drôle, un peu déglinguée, que par le fond qui aborde des sujets sérieux du passé, de l'histoire avec un grand H et du présent, de questions éternelles, qui se posent ici chez nous et maintenant ou dans n’importe quel pays et qui sont donc universelles. Ces interrogations me (nous) touchent personnellement et elles sont abordées sans manichéisme, avec une rigueur et une honnêteté intellectuelles remarquables, en analysant toujours, comme dans un cerveau en ébullition, le pour et le contre des faits, des situations et elles conduisent finalement le lecteur . . .
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