La contestation ne montre pas de signes de faiblesses au Bélarus, où des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dans la capitale Minsk dimanche à l’appel de l’opposition à M. Loukachenko. Pendant ce temps, l’Ukraine est devenue une terre d'accueil pour de nombreux opposants biélorusses, mais les marges de manœuvre du pouvoir ukrainien restent limitées.
Alexeï Khoudanov peut enfin respirer. Il y a un mois, ce journaliste de 22 ans sortait tout juste d’un centre de détention de Minsk, après trois jours dans les cellules étouffantes d’une police biélorusse entièrement dédiée à la répression de la contestation contre le pouvoir. Il est aujourd’hui à Lviv, ville « belle, agréable, pleine d’âme » de l’Ouest de l’Ukraine, où il continue son travail pour l’ONG « Press Club Belarus ». A distance, « comme au moment de la quarantaine » note-il simplement. Mais sans la crainte de voir la police frapper à sa porte . . .
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