Arménie : Budapest n’avait pas reçu de garanties de l’Azerbaïdjan

Budapest, 2004 : dans la nuit du 19 au 20 février, un jeune lieutenant azéri, après avoir forcé sa porte, abat sauvagement à coups de hache un homologue arménien durant son sommeil. Les deux lieutenants participaient à un cycle de formation linguistique monté sous l’égide de l’Otan sous le nom de « Partenariat pour la paix » (!).

Arrêté, le criminel – Ramil Safarov, alors âgé de 29 ans – est condamné en 2006 par un tribunal hongrois à la prison à perpétuité, compte tenu de l’horreur de ce crime prémédité. Alors sollicité par les autorités de Bakou, le gouvernement hongrois de l’époque (coalition socio-libérale) refusa d’extrader le condamné en Azerbaïdjan.

Viktor Orban a vendu son honneur et celui de son pays avec, selon plusieurs milliers de manifestants qui ont réclamé la démission du 1er ministre, devant le parlement à Budapest mardi soir. La manifestation de soutien à l’Arménie et contre la décision du gouvernement hongrois d’extrader un meurtrier vers l’Azerbaïdjan a été organisée par le collectif Milla. (Crédit photo : HU-lala)

31 août 2012: le gouvernement hongrois accède à la requête de Bakou et remet le prisonnier aux autorités azéris. Aussitôt retourné au pays, Ramil Safarov est accueilli en héros par une foule en liesse. Gracié par le président de la République, il se voit remettre pour son geste valeureux (le crime) une récompense et offrir un logement, avec une promotion à la clé.  Alors qu’il aurait dû continuer à y purger sa peine. Réaction immédiate du côté arménien: suspension des relations diplomatiques avec la Hongrie, discours véhément de protestation du Président devant les représentants du corps diplomatique et manifestations où le drapeau hongrois se voit piétiné et brûlé. Mais plus grave: l’armée est décrétée en état d’alerte et le gouvernement menace de reprendre le conflit armé avec l’Azerbaïdjan, si besoin est. Un cessez-le-feu avait été signé en 1994 au sujet du Nagorny-Karabakh.

Réaction hongroise (en  substance) : « Ce n’est pas correct, nous avons été dupés, ce n’est pas ce qui nous avait été promis » (remise à l’ambassadeur d’une note de protestation). Puis, quatre jours après: « L’affaire, qui ne mérite pas tant de bruit,  est close, n’en parlons plus » (Viktor Orbán, Premier ministre).

Sauf que….

De duperie de la part de Bakou, on ne saurait véritablement parler. Effectivement, une lettre avait bien été officiellement adressée mi-août par le vice-ministre azéri de la Justice au Ministère hongrois de la Justice. Première remarque: un « vice-ministre » écrit au « ministère » et non le Ministre à son homologue en nom propre. Voilà qui est peu sérieux. Seconde remarque: le contenu de la lettre (assez brève) ne stipule aucun véritable engagement ni aucune garantie stricto sensu quant à la peine de Safarov une fois extradé. Il se borne à „informer” la partie hongroise sur les dispositions du Code pénal azéri (1). Un Code pénal qui prévoit au demeurant la possibilité de grâce par le Président de la République, Ilham Aliev.

On peut douter que le Premier ministre hongrois – dont on peut tout dire, sauf qu’il est naïf – ait cru un seul instant à l’emprisonnement de Safarov. Qui plus est, même si l’idée (impensable) eût frôlé l’esprit d’Ilham Aliev, celui-ci serait allé au casse-pipe en ne libérant pas le détenu, tant est échauffée sa population pour qui Safarov est un héros national, à en croire les images de son retour en Azerbaïdjan.

La vérité est plus simple

Résolu à tourner le dos à Bruxelles et, à terme, au FMI, Viktor Orbán a entrepris, depuis de longs mois déjà, de réorienter sa diplomatie vers l’Est. Un « Est » qui signifie « Asie centrale » et Chine (une Chine dont il n’a d’ailleurs encore rien obtenu malgré de belles promesses..). Il ne s’en cache d’ailleurs pas – voire s’en félicite ouvertement – et c’est avec une grande publicité qu’il a récemment rendu visite aux chefs d’Etat du Kazkhstan et d’Azerbaïdjan.

Au-delà de toute motivation stratégique ou « sentimentale » (« les parents de nos ancêtres » d’Asie centrale), Viktor Orbán y voit surtout, en ce qui concerne Bakou tout au moins, des intérêts économiques (le pétrole) et une source de financement.  Car le Trésor hongrois est vide et l’Etat a un besoin urgent de sous. Or, les Azéris ont laissé entendre qu’ils pourraient acheter des obligations hongroises à hauteur de deux à trois milliards d’euros. Ce n’est pas un secret.

Les officiels hongrois ont beau s’indigner, démentir, protester, personne – sauf peut-être parmi certains de leurs électeurs – n’est dupe. Accepter après cela les fonds de Bakou ? Ce serait alors reconnaître indirectement l’aspect crapuleux du geste. Voici le gouvernement tombé dans un piège dont il va avoir du mal à se sortir.


(1): confirmé par un entretien du 3 septembre avec András Bársony, ancien secrétaire d’Etat et ancien ambassadeur dans la région (Klub rádió, Reggeli gyors)

Pierre Waline

Diplômé des Langues'O (russe, hongrois, polonais), Pierre Waline est spécialiste de l'Europe centrale et orientale. Il vit a Budapest où il co-anime entre autres une émission de radio.

22 Comments
  1. Il n’y a pas que la Hongrie qui se vend au plus offrant, la Grèce a vendu son port aux chinois et l’Ouest connait de nombreuses acquisitions de ses biens par des capitaux plus ou moins douteux.

    Je me demande ce qu’il restera de l’UE dans quelques années et de la Hongrie, toujours incapable de se gérer sans aide extérieure. Après l’Autriche au 19 ème siècle, l’URSS au 20 ème. L’Azerbaïdjan au 21 ème ?

  2. Un simple exemple (pour devancer les critiques): la lettre des azéris parle du sort « des condamnés » / « elitéletek »- au pluriel, donc en général.
    Péter Balázs lui-meme (mais bien d’autres) l’a encore fait remarquer hier sur Klub rádió (entretien avec Bolgár Gy.): une lettre d’information et non de garantie.
    Ceci parce que la presse francaise parle « d’assurances ». Non, aucune assurance n’avait été donnée, du moin dans cette lettre laconique (sans parler qu’il n’y avait aucune illusion a se faire pour un criminel déclaré « homme de l’année » dans son pays!

  3. @Roland Pierret
    L’exemple le plus flagrant reste celui du criminel lybien de Lockerbie libéré par le gvt britannique.
    Mais ici, c’est encore plus crapuleux… et stupide. Avec des conséquences désastreuses: relancer un conflit qui était – miraculeusement – un peu en veilleuse sur le terrain…

  4.  » de réorienter sa diplomatie vers l’Est. Un „Est” qui signifie „Asie centrale” et Chine « , mais pas la Russie?! En plus de tourner le dos à l’UE, quel gâchis diplomatique!

  5. @encage viktor
    La Russie ??? Voila que, justement, elle aussi s’en mele, car en principe amie de l’Arménie. Donc voyant un témoignage d’hostilité dans ce geste (stupide). /Cf. entre autres le site « Regnum »)
    Bref, Viktor Orbán (dont c’est aujourd’hui ici la fete!!) aura semé une belle zizanie…Tout cela pour des sousous qu’il risque finalement de pas recevoir (encore que… il y a des combines, par voies détournées..)
    Un Viktor qui semble n’avoir meme pas consulté le seul homme valable de son gvt, János Martonyi , MAE… et en général « pompier de service »…

  6. La nausée voilà ce qui découle de cette affaire;le petit « dictateur » de la Hongrie discrédite les Magyars qui n’avaient pas besoin de çà.
    Crise économique + déshonneur ;fuite en avant en vilipendant l’U.E et le FMI sans lesquels le pays ferait partie du tiers monde
    Nationalisme ,repli sur soi à l’ombre du protectorat de l’Otan mais en dressant le tapis rouge aux pays de l’Orient aux moeurs toujours barbares ,le pétrole et le gaz n’ont pas d’odeur!
    Pauvre Hongrie toujours prise en étau!
    Lorsque la retraite sonnera pour moi combien de minarets pointeront dans BP!

  7. Un peu de mesure et surtout de réalisme, mr Fartasz! Informez-vous, avant de dire n’importe quoi!
    Ne confondez pas Hongrie et peuple hongrois avec gouvernement hongrois ayant un chef insensé

    « Lorsque la retraite sonnera pour moi combien de minarets pointeront dans BP! » (Fartasz)
    est-il nécessaire d’ajouter à une grave erreur lourde de conséquences, la haine d’autrui, assimilée à une question de religion, et de menaces d’invasion ou de guerre de religion, alors que l’Arménie est pays à majorité orthodoxe, l’Azerbaijan, plutôt musulman mais néanmoins état laïque, et la Hongrie chrétienne et état laïque jusqu’à nouvel ordre:

    — l’Arménie
    Un peu plus de 0,5 % de musulmans vivent en Arménie
    Chrétiens appartenant à l’Église apostolique autocéphale : 94,7 %
    Autres chrétiens : 3 %

    — L’Azerbaïdjan, État laïque selon la constitution azerbaïdjanaise et la religion et l’État sont strictement séparés.
    93,4 % de la population est musulmane34, dont environ 85 % de chiites et 15 % de sunnites46,47. 2,5 % des habitants sont russes orthodoxes, 2,3 % apostoliques arméniens situés principalement dans la république autoproclamée du Haut-Karabagh et le 1,8 % restant a d’autres croyances34. Le taux de pratiquants réels des diverses religions est beaucoup plus bas et l’Azerbaïdjan constitue l’un des pays les moins religieux du monde

    — Hongrie
    La religion la plus importante en Hongrie est le christianisme (74,4 %) répartie entre l’Église catholique romaine (54,5 %), les Églises protestantes (19,5 %) et les Églises orthodoxes (0,1%). Les religions non-chrétiennes sont très minoritaires (0,2 %). Le reste de la population se divise entre les sans religion (14,5 %) et ceux qui n’ont pas souhaité répondre (10,1 %).

    La Loi sur la liberté de conscience et le statut juridique des Églises (loi CCVI de 2011) est une loi organique hongroise portant sur la liberté de culte et de conscience, établissant par ailleurs la liste des Églises, communautés et mouvements religieux reconnus officiellement par l’État hongrois.

    (source wikipedia)

  8. 1) La Presse française est particulièrement silencieuse sur les questions arméniennes malgré une diaspora importante, il semblerait que les Comités de Rédaction ont des consignes. N’oublions pas que les 2 États turcs ont opté pour l’allégeance aux USA avec l’assistance militaire d’Israël pour les questions aéronautiques. Le lobby de la Presse française ne saurait passer outre ces considérations sauf en cas d’évènements majeurs impliquant la France.
    2) L’amitié russe n’est que de circonstance : lors de la Glastnost et Pérestroïka, Gorbatchev envoyait les hélicoptères du Ministère de l’Intérieur pour couvrir l’agression des Omons azéris qui vidaient les villages arméniens du Nagorny-Karabagh (Artsakh, en Arménien). Les hélicoptères surgissaient parfois la nuit muni de projecteurs puissants pour cibler les habitations. Ce n’est que grâce à leur courage et leur obstination que les Artsakhtsis ont pu retourner la situation après la prise rocambolesque et héroïque de Chouchi.
    En 2012, Gorbatchev a beau jeu de déclarer qu’il aurait dû régler la question du Haut-Karabagh tandis qu’il avait le pouvoir…
    3) fartasz écrit « pauvre Hongrie toujours prise en étau »… que devraient dire les Arméniens :
    – conversions forcées à l’islam des jeunes garçons depuis le 14è siècle,
    – enlèvement d’un jeune garçon de chaque famille chrétienne pour constituer le Corps des Janissaires,
    – exactions des tribus Kurdes (rapt de jeunes femmes, de troupeaux)
    – massacres de 300 000 Arméniens en 1894,
    – pogrom d’Adana, 30 000 morts en 1908,
    Génocide de 1915-16,
    – pogrom dans les années 30 et 50 à Constantinople,
    – pogrom en Azerbaïdjan (Soumgaït, Bakou, Kirovabad…) en 1988 pendant l’ère Soviétique,
    – guerre de libération d’Artsakh de 1992-94 ( 20 000 morts dans les 2 camps)

  9. je corfirme ce que j`ai deja’ dit dans une autre page consacre’ a’ ce sujet…le gouverment Orban pousse son jeu trop loins…et si jusq`a’ present l`Europe et le FMI lui prete pas attention c`est juste pour une question d`agenda…quand le gvt Orban sera a’ l`ordre du jour toute l`histoire de ce gouvernement malheureux, et meme un peu indigne, sera bien passe’ au crible….

  10. Németh Zsólt, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangeres a reconnu ce matin que la partie hongroise était parfaitement consciente du risque (je dirais plutot forte probabilité) de grace du condamné par le président azéri.. Et apres cela, ces messieurs du gouvernement s’offusquent du geste des Azéris qui les a trompés. Tu parles! Quelle hypocrisie!!!
    Si non,a supposer (incrédible) qu’ils soient sinceres. Alors ce serait encore pire, car cela serait la preuve d’une incompétence totale, inquiétante, voire dangereuse….
    Mais non, ils savaient tres bien. Plutot que de chialer et de s’offusquer apres coup, ils auraient mieux fait de prendre de sérieuses garanties (et de tater le terrain) avant. Bref, une position absolument indéfendable…en plus stupide…

  11. Dans la politique le mot « moralité » n’a pas de lieu d’être. Ce serait un malentendu et qui ferait scandale.
    Tous les jours on voit des affaires semblables dans ce monde vertueux. Ceux sont des intérêts particuliers, enveloppés dans des bons discours, qui priment. Le plus malin est le plus honoré et le plus approuvé. Pourquoi ? Parce qu’il sait tourner la tète. Toutes les élections sont basées sur ce principe. Un mort, c’est un scandale, mais quand il y a des dizaines ou des centaines de milliers, ce n’est qu’une statistique.
    Jetez votre regarde sur la Syrie par exemple. Est -ce que la diplomatie mondiale est vertueuse à ce sujet ? La politique hongroise serait – elle plus dégueulasse que celle des autres. Le mensonge concernant l’Irak est-il plus honorable ?
    En ce qui concerne la morale politique, laissez-moi rire ! Cela dure depuis 10 milles ans. Le système est bien rodé. Pourquoi changer ? Les évènements les plus invraisemblables se bousculent partout dans le monde, et, comme la mémoire est courte, les uns effacent les autres. En somme, tout recommence comme si rien n’était. La seule différence est que depuis Machiavel le mensonge est plus sophistiqué et mieux ciblé. Comme disait Albert Camus; ils sont tous pareils ! Et pourquoi c’est comme ça ? Parce que c’est plus excitant, comme les films d’horreurs. Il faut donc être indulgent avec nous mêmes.
    Louis

  12. J’admire le raisonnement de Louis. En bref, le monde est pourri, tous pareils. Donc, pas de morale, SVP, et ne nous fatiguons pas à dénoncer des malversations qui, finalement, sont le lot de tous.
    Bref, pas de débat d’opinion, a quoi bon? Et bien prétentieux est celui qui dénoncera les abus ici ou la, qui plus est, pour jouer les donneurs de lecon.
    Sous prétexte que les grandes puissances se montrent particulierement frileuses sur le dossier Syrien, fermons le syeux sur les frasques d’Orbán (dans un pays assez proche de nous, pusique -encore… – membre de l’UE).
    Une question: Louis habite-t’il en Hongrie? A-t’il vu le drapeau hongrois piétiné et brulé? (Ce qui n’était encore jamais arrivé)
    Si je compends, cette piteuse affaire dont nous traitons ici ne serait que banalité quotidienne sans grand intéret a passer sous silence.
    Le tout arrosé d’une petite couche de citations ou phrases (plates généralités) a l’emporte-piece pour mieux faire mousser le discours… Ca fait toujours son petit effet…mais cela reste bien creux…
    Pas de moralité dans la politique? Et bien, dis-donc! Autant ne pas aller voter, et meme se tirer tout de suite une balle dan la tete…

  13. Tout à fait d’accord Pierre.

    Autre chose, Je pense que Viktor vient d’encaisser le chèque azéri. En tout cas il envoyé paître le FMI et l’UE.

    Connaissant l’artiste, il cherche à justifier le marché avec un état crapuleux en annonçant à ses ouailles que les conditions du FMI sont imbuvables et que pour racheter les parts d’ÉON, il lui faut accepter l’ argent du diable.

  14. Cette histoire du FMI est abjecte, car Orbán vient a nouveau de mentir pour mettre l’échec des discussions sur le dos du FMI. Ses allégations sur les prétendues exigences du FMI (diminution des retraites et des allocations familiales, etc.) sont fausses. Le site http://www.index.hu a eu connaissance de la lettre du FMI (tenue secrete par Orbán) et en révele les délails. Cette facon de mentir et de vouloir abuser la popuation et ce toupet (pofatlanság) prennent une dimension dramatique…

  15. Officiellement, l’Azerbaïdjan a démenti tout achat de dette hongroise, y compris via son fonds souverain.

    http://www.reuters.com/article/2012/09/04/hungary-azeri-debt-idUSL6E8K40OR20120904

    Moi, je pense que Viktor Orbán s’est tout simplement laissé enfariné par le gouvernement azéri. Lorsqu’on peut ainsi mentir à ce pauvre Viktor Orbán sur le fait qu’on va emprisonner le héros national une fois celui-ci extradé en Azerbaïdjan, il est évident qu’on peut tout aussi bien mentir au même pauvre Viktor Orbán sur le fait qu’on va ensuite acheter de la dette hongroise en échange.

    Vu que leur assassin national

  16. Officiellement, l’Azerbaïdjan a démenti tout achat de dette hongroise, y compris via son fonds souverain.

    http://www.reuters.com/article/2012/09/04/hungary-azeri-debt-idUSL6E8K40OR20120904

    Moi, je pense que Viktor Orbán s’est tout simplement laissé enfariné par le gouvernement azéri. Lorsqu’on peut ainsi mentir à ce pauvre Viktor Orbán sur le fait qu’on va emprisonner le héros national une fois celui-ci extradé en Azerbaïdjan, il est évident qu’on peut tout aussi bien mentir au même pauvre Viktor Orbán sur le fait qu’on va ensuite acheter de la dette hongroise en échange.

    Vu que leur assassin national a déjà été extradé, promu, et grâcié, pour quelle mystérieuse raison les azéris prêteraient-ils de l’argent au gouvernement hongrois ?

  17. @Futrinka utca
    Mentir a ce « pauvre » Orbán? Mais je reve, ou quoi ?
    Le croire honnete et naif, c’est vraiment croire au pere Noel!!!
    Votre « pauvre » Orbán m’a bien fait rire…

    Mais je suppose quie vous plaisantiez..
    A ce sujet, suivez les infos et notamment la source révélée aujourd’hui par le MKI Centre des Relations étrangeres sur la stratégie de communication adoptée apres ce coup raté: « Merjünk buták lenni/Osons etre betes »): passons plutot pour betes que pour les malhonnetes (que nous avons été).

  18. @Futrinka utca
    Plusieurs observateurs (il est vrai, engagés gauche) avancent que les 3 milliards d’obligations ne seraient qu’une facade, un « os a ronger », l’affaire allant beaucoup plus loin, avec des intérets qui se chiffreraient a …
    des sommes énormes. (Les regards se tournent vers Közgép). NB: le frere de l’ambassadeur hongrois a Bakou est trésorier du Fidesz a Budapest. Il aurait des accointances avec Közgép. Par ailleurs, Szijjartó, lors de sa derniere visite a Bakou, a désigné l’Azerbaidjan conmme pays prioritaire (pourquoi pas la Chine ou l’Inde?) avec comme secteurs prioritaires: le BTP et les canalisations, précisément les secteurs de Közkép. Bien sur a prendre avec des pincettes… (En plus, pour masquer la combine, ils utiliseraient de voies détournées, par ex. avec des entr. off shore). Encore une fois, a vérifier…mais bien vraisemblable…

  19. HIHI

    Ca me rappel douloureusement ces produits acheté sur internet jamais reçu et non remboursé 😉

    C’est quand même domage que la Hongrie n’aie pas exigé l’argent d’abord… ça c’est idiot

    Pour le reste, n’oubliez pas que tout les gouvernements l’ont fait, et de tout temps, Israel, les américains les premiers, et bien d’autres … tiens au fait, vous savez qu’il y a une base américain en arménie et des intérêts dans le haut Karabak ? (vu cet été en vacance dans la région)

    Piouf, c’est chaud tout ça

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