Le président sortant soutenu par le PiS au pouvoir, Andrzej Duda, a largement remporté le premier tour de l’élection présidentielle dimanche, avec 43,7% des voix. Le candidat de la droite libérale, Rafał Trzaskowski obtient 30,3% et le défiera au second tour dans deux semaines.
Cet article est mis à jour au fur et à mesure de l’annonce des résultats et des réactions. Dernière mise à jour : lundi 29 juin à 11h.
- Le 1er tour a été largement remporté par le candidat du PiS au pouvoir, Andrzej Duda, qui glane 43,7% des suffrages, selon des résultats quasi-définitifs de la Commission électorale ;
- Rafał Trzaskowski (KO) obtient 30,3% des suffrages ;
- Un second tour opposera le 12 juillet la droite nationale-conservatrice du PiS à la droite libérale représentée par la Coalition civique (KO) ;
- L’extrême-droite (Konfederacja) réalise un score meilleur qu’attendu, avec près de 7% des votes.
- La gauche représentée par Lewica poursuit sa traversée du désert (2%).
La participation au 1er tour du scrutin présidentiel s’est établie à 64%, selon la Commission électorale, PKW (qui a cafouillé plusieurs fois avant d’annoncer ce chiffre).
Sans surprise, Andrzej Duda (PiS) et Rafał Trzaskowski (KO) se sont facilement qualifiés pour le second tour.
Le candidat indépendant Szymon Hołownia se hisse en troisième position devant le candidat de l’extrême-droite Konfederacja, Krzysztof Bosak.
Le candidat de la petite coalition de gauche Lewica, Robert Biedroń, décroche un score famélique, arrivant derrière Władysław Kosiniak-Kamysz, de la coalition du parti agrarien PSL avec Kukiz’15.
Andrzej Duda a obtenu le meilleur résultat depuis 20 ans au premier tour d’une présidentielle, s’est réjoui le chef de la Chancellerie, Michał Dworczyk.
Une seule fois dans l’histoire des élections présidentielles en Pologne après 1989 un candidat arrivé en deuxième place au premier tour avait réussi à s’imposer au second. Il s’agit de Lech Kaczyński en 2005.
La tâche la plus importante pour Trzaskowski est maintenant d’attirer les électeurs de Hołownia, le troisième homme de l’élection. La question est de savoir si ce dernier compte l’aider, a réagi l’ancien président Bronisław Komorowski.