L'entrée en guerre de la France contre l'Autriche-Hongrie en août 1914 entraîne l'internement de nombreux ressortissants austro-hongrois présents sur le territoire français. Parmi eux : l'écrivain transylvanien Aladár Kuncz, qui témoignera de ses conditions de détention dans Le monastère noir.
Le déclenchement de la Grande Guerre surprend en France de nombreux ressortissants des monarchies allemande et austro-hongroise. Si certains y vivent depuis plusieurs années, d'autres sont simplement de passage. La majorité d'entre eux exercent toutes sortes de métiers. Mais quelques uns, en revanche, sont des personnalités plus marquantes. Ainsi, parmi les Hongrois présents en France au moment de la déclaration de guerre, on relève par exemple la présence d'un responsable politique, le député Barna Buza, d'un artiste, Árpád Késmárky, mais aussi d'un écrivain, Aladár Kuncz. Ce dernier témoignera de cette expérience dans un livre de premier ordre, publié en hongrois peu de temps avant sa mort prématurée due à un cancer du foie, en 1931, sous le titre Fekete Kolostor. Cet ouvrage sera ensuite . . .
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