La tentative d’assassinat le 5 mars à Salisbury de Sergueï Skripal, ancien agent de l’intelligence britannique en Russie, a suscité de vives réactions aussi en Pologne. L’ambassadrice de la Pologne auprès de l’ONU, Joanna Wronecka, n’a pas hésité à la qualifier de « première attaque à l’arme chimique en Europe depuis la deuxième guerre mondiale », réaffirmant la solidarité des autorités polonaises avec leurs alliés de l’OTAN.
Le 16 mars, le ministre polonais des Affaires étrangères, Jacek Czaputowicz, s’est rendu à Londres afin de rencontrer son homologue britannique Boris Johnson. Après ce rendez-vous bilatéral, le chef de la diplomatie polonaise a annoncé en conférence de presse que le gouvernement polonais est « prêt à soutenir de nouvelles sanctions contre la Russie après la tentative d’assassinat du colonel du GRU et collaborateur de l’intelligence britannique Sergueï Skripal ».
« J’ai exprimé mon empressement à soulever cette question auprès du Conseil des Affaires étrangères de l’Union européenne, lundi », a affirmé Czaputowicz. « La communauté internationale doit se mobiliser sur cette question et montrer à la Russie qu’elle . . .
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