Le ministre de l’industrie Christian Estrosi "comprend parfaitement le choc ressenti par les salariés qui, non seulement voient leur usine fermer, mais se voient notifier par courrier une proposition d'emploi en Hongrie, un pays dont ils ne maîtrisent pas la langue, pour une faible rémunération", a-t-il fait savoir par communiqué.
Il a expliqué que le code du travail rend obligatoire des offres de reclassement dans un groupe. Une disposition jugée "absurde" lundi par la patronne du Medef, Laurence Parisot. Le weekend dernier, 212 salariés du groupe Philips à Dreux se sont fait notifier la fermeture immédiate et définitive de leur usine et leur licenciement. Un deuxième courrier leur proposait un reclassement à Székesfehérvár en Hongrie, pour un salaire équivalent à 450 euros par mois. Ils pourront toujours se consoler en se disant qu’au moins leur malheur n’a pas laissé leur ministre complètement froid . . .
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