Les questions entourant la politique d’expulsion des Roms en France et ses répercutions européennes ne sont pas prêtes de se dissiper contrairement à ce qu’à pu affirmer, la semaine passée, Nicolas Sarkozy.
Mardi dernier, le président français s’est félicité, en marge d’un sommet à Deauville en compagnie de la chancelière allemande Angela Merkel et du président russe Dmitri Medvedev, de l’annonce du retrait par la commission européenne de la procédure d’infraction envers la France « pour la simple raison, qu’il n’y avait de discrimination » à ce sujet.
En réponse aux déclarations du président français, la commissaire européenne chargée de la Justice, Viviane Reding, a tenu à préciser que la procédure d’infraction contre la France concernant l’application de la directive de 2004 à propos de la liberté de circulation était juste temporaire. La procédure « restera ouverte jusqu’au moment où le gouvernement français adoptera sa législation ». Par ailleurs, Viviane Reding a ajouté que Bruxelles patientera quelques semaines . . .
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