Au lycée Kölcsey dans le sixième arrondissement de Budapest, des élèves hongrois planchent pour apprendre la langue française. En espérant qu'elle leur ouvrira les portes sur une autre culture et, pourquoi pas, sur une carrière professionnelle internationale. Reportage.
"- Comment tu as fait pour trouver cette conjugaison, toi ?", "- J'ai traduit à partir du hongrois", "- Ah, tu as traduit, t'es un malin. Mais ça ne marche pas". Ambiance taquine dans une classe du lycée Kölcsey. En ce début de matinée, ce petit groupe de terminale de la section bilingue francophone corrige des exercices de grammaire. Une petite dizaine d'élèves se concentrent sur la concordance des temps. "C'est ce qui pose le plus de problèmes généralement", explique avec un sourire Kata Törley, leur professeure de français "c'est comme le genre, ça n'existe pas en hongrois, il faut donc qu'ils l'apprennent pour chaque nom commun, c'est difficile . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.