Ce mardi, plusieurs dizaines de supporters de Ferencváros ont attaqué leurs homologues allemands lors d’un match de foot amical opposant leur club au Hertha Berlin. Avant et au cours de la rencontre, les « hooligans » magyars tentèrent de pénétrer dans le secteur réservé aux supporters berlinois, jetèrent des bouteilles à ces derniers et les provoquèrent par des saluts et des slogans nazis. Au final, on a recensé trois blessés légers. Le club allemand a évidemment porté plainte.
Pendant ces échauffourées, ni les organisateurs, ni la police ne sont intervenus. Le club de Ferencváros assure que la compagnie privée s’occupant de la sécurité à l’intérieur du stade se trouvait dans l’incapacité de secourir les supporters assaillis. Il s’avère que cette dernière travaillait pour la première fois sur les lieux et qu’elle ne connaissait pas suffisamment les infrastructures du stade de Ferencváros. D’où son impuissance à agir…
Quant à la police, elle nie toute responsabilité. Elle n’était chargée de la sécurité qu’en dehors du stade. Par conséquent, les manifestations violentes à l’intérieur de l’enceinte sportive . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.