Né avec le baby boom d’après guerre, j’avais 10 ans en 1956. Un âge où les événements s’ancrent très profondément dans notre petit crâne pour ne plus en ressortir. Tel est le cas de ces journées d’octobre 1956 (23 octobre-4 novembre) dont je garde encore un souvenir très vivant.
Deux me reviennent immédiatement en mémoire. Celle d’un dimanche matin (le 4 novembre, je pense) où, alors que nous sortions de l’immeuble, mon père chassa furieux deux pauvres bougres réfugiés sous notre porche pour y vendre l’Humanité dimanche. Second souvenir : le retour dans notre chambre tard dans la nuit de mon frère rentrant d’une manifestation devant le siège de l’Humanité (1). Nous racontant que les occupants de l’immeuble, pour éviter l’assaut, leur jetaient des plombs d’imprimerie par les fenêtres. Son trophée : un bâton piqué au passage à un CRS. J’étais fier de lui.
Autre souvenir qui nous avait tous marqués : le décès du photographe Jean-Pierre Pedrazzini et ses dernières photos dans Paris Match. Bien peu de choses, somme toute (sinon le tragique destin de Jean-Pierre Pedrazzini) ? Mais si… Car ces petits souvenirs reflètent une ambiance, un état d’esprit dont je reste encore profondément imprégné.
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Je ne sais ce qu’il en a été ailleurs, en Europe et dans le monde, mais je peux affirmer qu’autour de moi, ces événements marquèrent très profondément l’opinion, et pas seulement dans mon milieu. Seuls s’osbtinèrent dans leur incroyable aveuglement les dirigeants du Parti communiste français et une bonne partie de leurs adhérents. Une honte pour mon pays quand je pense aux réactions observées ailleurs, par exemple chez les communistes italiens. Autre honte dont nous restons encore marqués, plus de 50 ans après : la passivité complice de nos gouvernements. Pas seulement en France, mais dans tout le monde occidental dit «libre».
C’était la première fois qu’un peuple se soulevait contre l’oppression du régime communiste. Certes, l’opinion gardait en tête le souvenir d’émeutes qui s’étaient produites trois ans plus tôt en Tchécoslovaquie (Ostrawa, Pilsen) et surtout à Berlin, ces dernières violemment réprimées par les chars russes. Et puis, il y avait eu quelques mois plus tôt cette insurrection des ouvriers polonais de Poznań qui devait déboucher sur l’élection de Gomułka aux commandes de la Pologne, précisément le 23 octobre. Mais rien à voir avec ce qui se passait en Hongrie.
On eût pu donc espérer un soutien de l’Ouest. Ne rêvons pas ! (Et les pauvres Hongrois furent nombreux à rêver…). Qui allait risquer un conflit ouvert pour ce «petit» pays, certes attachant, mais sans véritable enjeu stratégique ? On a souvent invoqué la crise de Suez comme excuse pour expliquer la non-intervention, du moins des Français et des Britanniques. Non. Il s’agissait tout simplement de ne pas remettre en cause les accords de Yalta et surtout de ne pas prendre de risque «inutile» pour «une poignée d’insurgés». Les Hongrois ne nous le pardonneront jamais et ils ont bien raison.
Ceci dit, reconnaissons que la démarche (une intervention directe ou indirecte par les armes) eût été condamnée à l’échec. Ce qui ne nous dispensait pas de faire pression (mais comment ?). Ce que nous en savons est que, de son côté, Khrouchtchev (mis un moment en minorité au Bureau politique) était coincé par l’intransigeance des Chinois qui lui reprochaient d’avoir joué les apprentis sorciers avec ses révélations du XXème Congrès. Bon… ne refaisons pas l’Histoire et ne nous lançons surtout pas dans une analyse de plus qui n’apporterait rien de nouveau. Des bibliothèques entières sont consacrées au sujet, auxquelles ma petite personne n’apportera rien de nouveau.
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Il serait peut-être plus intéressant de faire un bond de 56 ans pour nous replacer, face à ces événements, dans la Hongrie actuelle, celle de 2012. En France, mon entourage ne cesse de se référer, non sans une certaine nostalgie, à la révolution de 1956 pour louer le courage du peuple hongrois. Et quel courage ! Quand je revois ces clichés de jeunes enfants se hissant sur des tanks pour y lancer des cocktails molotov (2), j’en reste encore rempli de respect et d’admiration. Et aujourd’hui ? …Aïe !… Quitte à jouer les rabat-joie et à contrarier ou décevoir les lecteurs français, je dirai que ce n’est plus vraiment le même peuple… De même, pour prendre une comparaison simpliste, que leur sélection nationale de football n’a plus rien à voir avec celle où brillaient dans les années cinquante les Puskás, Kocsis et autres Grosics… Bref, de nos jours, l’héroïsme n’est plus trop de mise. S’il nous fallait trouver une comparaison pour 1956, je penserais au „printemps arabe”. La différence : les Lybiens, Syriens et Yéménites se sont battus ou se battent pour abattre un régime. En 1956, les Hongrois se battaient au contraire pour défendre un homme et son gouvernement (Imre Nagy) face à une agression venue de l’extérieur.
Mais revenons à nos moutons de la Puszta (qui, d’ailleurs, n’en a pas, de moutons…).
Aujourd’hui, le gros de la population hongroise semble caractérisé par une attitude de méfiance et de passivité qui confine presque à l’indifférence ou à la résignation face, non seulement au milieu politique, mais à la chose publique en général. Les sondages le montrent de façon unanime. Un peu plus de la moitié des Hongrois se déclare sans opinion quant au choix d’un parti. Il est vrai que le choix est ici plutôt limité… Plus inquiétant : un autre sondage place les atteintes à la démocratie loin derrière le pouvoir d’achat dans la préoccupation des Hongrois. Certes, quand on sait les graves soucis matériels auxquels sont confrontés nombre de ménages dans ce pays, on peut comprendre… Mais… …en 1956 ? Vivaient-ils mieux ? J’en doute. La politique du «communisme goulache» n’allait être inventée que bien plus tard.
Nous serions bien présomptueux, dans notre petite peau de Français, de leur reprocher ce manque d’engagement, et ce pour mille raisons (graves difficultés matérielles, absence de tradition et de culture en matière de droits). Mais, malgré tout…. Pourquoi si peu de réaction face à des abus ou exactions parfois révoltantes (défilés de milices néo-nazi) ?
Peut-être est-ce trop vite dit. Cet hiver nous le dira. S’il n’y aura pas d’émeutes, certes, ne serait-ce que de par la dispersion de la population et le manque d’une organisation mobilisatrice, il faut plutôt craindre des mouvements d’impayés en masse, non par esprit de «résistance», mais pour la bonne raison que nombre de ménages n’arriveront plus à régler leurs factures ou rembourser leurs emprunts….
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Nous voici bien loin de 1956… Un regret : que cet anniversaire ne fasse plus l’objet d’un rassemblement de la nation, mais soit au contraire prétexte à un affrontement entre deux camps opposés qui s’attribuent chacun l’héritage de la Révolution, surtout de la part d’une droite intolérante qui s’érige en descendante «exclusive» des insurgés. Le Premier ministre Viktor Orbán n’a-t’il pas été jusqu’à comparer les élections qui l’ont porté au pouvoir en avril 2010 (qu’il appelle «révolution par les urnes») au mouvement de 1956 !! Indépendamment de tout parti pris, j’y vois un affront à la mémoire de ces milliers de victimes qui n’ont plus leur mot à dire.
Petite consolation en tant que Français : chaque année, l’anniversaire fait l’objet d’un rassemblement sous l’Arc de Triomphe, où se retrouvent encore plusieurs centaines de participants pour honorer la mémoire des combattants de 56 sur la flamme du soldat inconnu. Voilà qui nous soulage un peu du poids jeté sur notre conscience collective par ce silence complice dont avaient fait preuve nos autorités à l’époque. Je retrouve alors le jeune Parisien de 10 ans et les souvenirs encore si vivants qu’il a laissés au senior de 2012, devenu Budapestois, de fait et de cœur.
(1): il me semble que c’est cette place (siège du PCF et du journal l’Humanité) qui a été rebaptisée place Kossuth en mars 1957… Geste hautement symbolique !
(2): contrairement à une idée répandue, ce n’est pas à Budapest qu’a été inventé le cocktail molotov, mais en Finlande, contre l’invasion russe de 1939; c’est toutefois à Budapest qu’il a acquis, si je puis dire, ses lettres de noblesse.
moi aussi je suis né en 46 et me souvient trés bien des reportages de Julien Besançon dans les rues de
Budapest décrivant l’arrivée des chars russes en novembre 56, ces reportages m’ont marqué ..
d’accord pour la honte quant au comportement du pc français ,le pire en Europe à ce moment là
Ah ces événements de 1956 qui ont commence comme des pogroms anti-juifs (la majorité des hauts dignitaires communistes de l’epoque étaient juifs) et que l’on nous vend comme la révolution héroïque des gentils democrates contre les méchants communistes. J’adore l’histoire officielle…
Moi, je suis nee en 45, en Suisse, et 56 restera toujours avec moi…Je me rappelle ma mere et des amis, aller faire des collectes, pour aider les Hongrois, et j’ai le souvenir, a ce que la revolution Hongroise avait provoque, un immense soutien de par le monde…C’etait fabuleux…pas la revolution et ses suites, mais, le mouvement.
Et puis quand j’ai eu 19 ans, j’ai trouver mon compagnon, qui etait refugie en Suisse..Il avait 22 ans de plus que moi, il etait beau enfin, c’etait l’amour…Maintenant, nous vivons a Budapest depuis 11 ans, et, malgre bien des problemes je ne le regrette pas de vivre ici.
Olivia
j’ai rencontré quelqu’un qui s’appelait Pierre Waline ( si je me souviens bien) au cours de hongrois à l’Ecole des Langues Orientales, on disait langues’o ; toujours si ma mémoire est bonne, c’était au début des années 70, et il vendait des encyclopédies; et on s’est perdu de vue;
est-ce le même ?
@Georges Auspitz
OUI, c’est bien moi, ce PW des Langues’O. Je faisais du porte-a-porte pour vendre des encyclopédies, c’est vrai ! Donc, nous avons eu ensemble les cours de Jean-Luc Moreau, remarquable et les répéptitions de Jean Gergely! Et aussi Nagy Péter a la Sorbonne.
Je serai heureux d’avoir de tes nouvelles. Tu trouves mon mail sur facebook.
L’une des tragédies de cet événement est aussi que les criminels de l’époque ne sont tjs pas punis.
comment est-ce possible que horn gyula (et bien d’origine juive) qui « tirait comme un fou » – disent les témoins, a pu devenir premier ministre …. en 1994! Le pére de la belle-mére de gyurcsány… Les bourraux en Hongrie qui tuent les Hongrois… sans conséquences.
Et oui Francois, ce n’est pas pour rien que l’occident s’en est fiché….
l`intervention sovietique de 1956 fut justifie’, par le soviet supreme, a’ cause de la nature fasciste du soulevement et des pesonnes qui l`animait ( these officielle, b-sur les soviets cherchaient la bonne excuse) ; il n`en reste pas moins, et c`est dommage, que l`evolution de l`actuelle droite hongroise majoritaire, et son pretendu heritage de la revolution de `56, jette des zones d`hombre assez genantes a’ l`egard d`un fait qui represente l`enieme et permanente bataille menee par les hommes et les femmes pour conquerir la liberte’ et la democratie
@Attila je ne comprends pas ce que cela change qu’il soit d’origine juive ou pas?
Pourquoi ne citerais tu pas les juifs qui sont morts pour la nation hongroise…?
Mon père est juif et lui même se trouvait sur les champs de bataille de 1956 à Budapest. Pendant qu’il se battait et donc risquait sa propre vie. Alors que les rexistes hongrois ait assassiné son propre père 12 ans plus tôt. Mais même à ce moment là il aperçut des vitrines de magasins arborant des slogans genre « halal a zsidókra » Même en 56 lorsqu’il fallait s’occuper des soviétique les hongrois se cassait la tête à encore nuire à leurs propre compatriote qui partageait seulement une autre religion.
Et s’il avait le malheure de dire qu’il était juifs à ses frères d’armes, on aurait mis fin à sa vie sur le champs alors qu’ils se battaient pour la même cause…
Il faudrait vraiment que cela cesse cette oppression anti-juive en Hongrie. Mais plutôt que l’on se rassemblent.
@Zoltan, 100% d’accord avec vous.
Justement, ce papier exprimait – au-dela de l’hommage aux héros de 56 – le souhait de voir les Hongrois se retrouver autour du souvenir.
Et patatras ! Voila que certain(s) en profite(nt) pour assouvir leur vice antisémite, ce qui est bien triste. … mais reflete l’état d’esprit qui semble régner ici aujourd’hui (« esprit », un mot qui sied bien mal..).
L’observateur jugera…
Et puis, puisque ce monsieur (Attila) évoque les Juifs, qu’il leur brule plutot un cierge, car sans eux, les villes (Budapest) n’auraient pas prospéré en cette fin du XIXeme siecle, alors que le pays était partagé entre nobles grands seigneurs et petite paysanerie pratiquement asservie, sans véritable bourgeoisie.
Sans parler de ces fameux prix Nobel dont les Hongrois sont si fiers.
Donc, laissons au vestiaire ces allusions perverses et stupides sur qui est « juif » ou ne l’est pas.
Et retrouvons nous dignement autour du souvenir de 56, sans parti pris.
@ Pierre et à tous,
Je vous invite à lire ou à relire « Mémoires de Hongrie » de Sándor Márai.
L’auteur que nul ne contestera pour son œuvre littéraire lance à mon sens le signal de l’antisémitisme d’après deuxième guerre mondiale dans des allusions plus que douteuses….
Zs.
Biensúr, je respecte beucoup les juifs qui oeuvraient pour le bien de n’importe quelle nation ou pays oú ils vivaient. J’ai seulement mentionné les « lennin – fiúk » (á peu d’exception juifs) des années 1920 avec samuely Tibor en téte qui allaient dans les campagnes pour torturer et executer des Hongrois qui ne partagaient pas leur idéologie.
Á cause des événements de tanácsköztársaság et de trianon un antisémitisme s’est répendu en Hongrie et méme avant, pendant les guerres napoléoniennes oú une grande partie des juives se sont enrichis sur le malheur des autres. Les 50 ans de communisme n’ont pas aidé la situation, puisque les plus grands bourraux parmi eux étaient juif. (péter gábor, rákosi…).
Á notre époque horn gyula, bajnai (bien que ce premier ait été un criminel et assassin), arrivé au pouvoir, ils ont donné les biens nationaux aux étrangers sans retour pour le pays. D’autant plus que la politique de bajnai est financée par le lobby juive américaine (haza és haladás…).
Il y a 26 fois plus de juifs que de non-juif parmi les prix nobel. Vous croyez que les non-juifs sont bétes? Quand vous lisez kertész imre. prix nobel (!) vous constaterez,combien c’est ridicule de recevoir le prix nobel si on est juif.
Le rabbin landeszmann est plus que cynique quand il affirmait que « si on enléve tout de la culture hongroise que les juifs y ont apporté il ne resterait que « bőgatya és a fütyülős barack ». (le pantalon traditionel et le pálinka)…
Bref, je souligne de nouveau que je respecte beaucoup les gens honnete soient-ils juifs ou non.
Comme disait Márai Sándor: « Je n’ai rien contre les juifs. J’ai seulement un probléme avec les gens malhonnétes et ignobles, mais parmi eux il y a curieusement beaucoup de juifs. »
Et quand kertész ákos écrit dans son journal que « les Hongrois sont génétiquement alávaló… » ne créent pas beaucoup de sympatisants…
@Attila
Vous me pardonnerez de ne pas vous répondre, non par lacheté, mais parce que nous sommes ici totale ment « hors sujet » et que ce serait trop long (et fastidieux).
Mais permettez-moi juste une petite remarque (qui en dit long sur votre apparente « obsession », pardonnez-mo): Trianon et les Juifs? Alors la, vous m’épatez, car je ne vois vraiment pas le rapport.
Bonne journée.
France: Clémenceau – franc – macon, Hongrie: tanácsköztársaság
Je ne vois vraiment pas ce qu’il y a d’antisémite à rétablir des vérités historiques. La vérité historique, c’est que la communauté juive est incroyablement surreprésentée dans les élites communistes, qui, en Europe centrale et de l’est, ont été les bourreaux de populations sans défense face a ces régimes criminels. Que 1956 a commencé pas des pogroms anti-juifs.
Alors si vous voulez vous contenter de 1956 pour les nuls, tels que raconté dans la guimauve Szabadság, szerelem, libre a vous.
attila@ « Je n’ai rien contre les juifs. J’ai seulement un probléme avec les gens malhonnétes et ignobles, mais parmi eux il y a curieusement beaucoup de juifs. »
Parce que vous croyez peut-être que nier aux Juifs leur appartenance à la Nation Hongroise, ce n’est pas malhonnête ? Dire maintes et maintes fois à travers les siècles dans les ouvrages hongrois les plus divers (historiques, littéraires, etc) que les Juifs ne sont pas des Magyars, mais des étrangers, ce n’est pas malhonnête, surtout quand on sait combien la dite nation hongroise a une dette envers ces hommes et ces femmes de croyance juive, eux qui ont tant participé et contribué au renouveau de votre noble pays (noble au sens de qualificatif, mais aussi du fait qu’il fut longtemps dirigé par des nobles, parmi lesquels des hommes ouverts d’esprit qui ont entre autres réalisations, engagés l’émancipation des Juifs – pour cependant que d’autres nobles, récoltant les fruits, en viennent à les contraindre sous d’autres formes, avant de recommencer à les pourchasser) au développement économique, culturel – non seulement depuis 1867 et la reconnaissance du droit à l’autonomie de la Hongrie (même amputée encore de certains domaines), mais aussi lors du développement du libéralisme 1790-1848. En France aussi, il y a eu des problèmes (l’affaire Dreyfus en est un exemple, révélateur comme la face visible d’un iceberg d’un plus vaste problème), sans parler de l’Allemagne ou d’autres pays qui ont acquis une forte puissance grâce à l’imagination et aux efforts d’une communauté longtemps mise à l’écart et toujours plus ou moins opprimée malgré tout, sans laquelle cependant la « gloire » n’eut pas été si grande… L’Europe ne serait pas ce qu’elle fut dans son éveil et son développement sans l’apport des communautés diverses qui la compose, sans l’apport des connaissances venues d’Asie, de la Perse, etc… Le Christianisme à lui seul n’est pas pour grand’chose, c’est l’interaction des influences qui a provoqué l’essor des connaissances, et nous devrions être respectueux autant des Arabes, des Perses, des Grecs, que de ceux qui ont une foi différente de celle qu’aujourd’hui on voudrait seule reconnaître! L’église autant que le temple, la synagogue ou la mosquée ont forgée l’europe à travers l’esprit et le travail des acteurs… Instruisez-vous mieux, monsieur, afin de nourrir votre réflexion… aussi bien que vous parvenez à le faire en divers domaines plus ou moins complémentaire de votre activité professionnelle! Merci d’avance.
Je pense avoir énuméré la dette des juifs envers les Hongrois á travers pas mal d’événements et vous préchez seulement la dette des Hongrois envers les juifs. Pourquoi?
Vous m’instruisez en plus qu’on ne doit pas nier que les juifs font partie de la nation hongroise. D’accord, je ne l’ai pas contesté. J’ai seulement dit en rapport avec ’56 p.ex. que il est honteux de constater que les plus grands bourraux communistes étaient juifs! Pourquoi? Et ce sont les Hongrois qui ont d’énormes dette envers les juifs. Et ne parlons pas ici de tanácsköztársság, des lenin – fiúk, etc.
Je ne croyais pas au travail malsein des juifs jusqu’á ce que je l’ai vu de mes propres yeux. Les roms de Zámoly sont allés á Strasbourg « dénoncer la politique des minorités du gvt d’Orbán », parce que kathy kratz – juive de jérusalem – leur a payé le vayage et les a incités de nuire á la Hongrie, ensuite m. federmann dentiste juif á Strasbourg allait avec m. bombola leur rendre visite et expliquer ce qu’il fallait dire aux journalistes pour présenter la Hongrie comme un pays fasciste! J’y étais, je l’ai vu! Ces personnes-lá n’ont pas de dette envers les Hongrois?
Or donc si les Juifs ne sont pas des Hongrois, les Catholiques, les Protestants, les Musulmans, les Boudistes, et toute autre personne ayant une foi différente des Hongrois ne sont pas non plus des Hongrois. Si on juge ainsi la religion comme un signe de nationalité, ne remarquez-vous pas qu’il reste peu de Hongrois sinon peut-être les Athées et les Chamanes… et encore ?
Ou bien si vous considérez comme l’édicte la nouvelle constitution de votre pays que les Catholiques sont des Hongrois, alors tous ceux qui ont une confession différente sont aussi des Hongrois.
Il ne peut y avoir deux poids deux mesures, à moins de n’être pas honnête.
Vous parliez d’honnêteté – plus précisément vous disiez « Je n’ai rien contre les juifs. J’ai seulement un probléme avec les gens malhonnétes et ignobles », j’ai donc répondu sur ce terrain, las de lire cette répétitives différentiation au titre de la religion ou des origines dites non hongroises tant observées dans la culture (livres, oeuvres, presse, etc) de votre pays.
Votre réponse semble être totalement indifférente à mon argumentation de globalité (la Hongrie comme tout autre pays étant le fruit de sa composition – différentes personnes ayant différentes religions et différentes origines -, cette pluralité ou diversité et le flux des influences à travers cela faisant votre pays, tout comme l’Europe).
Votre réponse évoque la dette qu’ont tous les autres envers les Hongrois… Mais que sont les Hongrois s’ils ne sont pas tous ces gens que vous déclarez redevables envers eux ? Vous remarquerez qu’on est en plein délire!
Et moi j’ai l’impression que vous avez contre les Juifs – et maintenant les Roms -, une haine farouche qui vous les font mettre tous dans le même sac de la malhonnêteté. Alors, mettez-y aussi les Hongrois, et le compte sera bon! Et tous les peuples du monde. La vie est malhonnête par essence, etc
Mais bien sûr, vous, vous êtes au-dessus de tout, comme un dieu – et honnête par nature et pour toujours!
Vos propos sont effrayants, votre argumentation oiseuse (quelque soit les faits que vous évoquez et que j’ignore) – et je n’ai plus rien à vous dire, sinon que tout de même, la foi catholique dont se revendique la Hongrie de part sa nouvelle constitution que vous approuvez, devrait être une foi qui s’affirme en incluant la tolérance comme un des moteurs. Respectez au moins cela, donc cessez votre haine envers une ou deux communautés ou même envers des individus, car la haine ne mène nulle part et est contraire au principe du christianisme (si néanmoins ce fut pratiqué comme lors de l’Inquisition, c’est le fait des pouvoirs exorbitants de l’Eglise, comme de ce mélange des genres entre politique et religion si courant pendant des siècles – cela vaut pour n’importe quelle religion ayant pratiqué ou pratiquant encore cela).
Ma conclusion et invitation: ==> modérez vos propos, en reconnaissant que le fait d’être malhonnête ne dépend pas des origines ou de la confession, mais des actes commis par des individus donnés indépendamment de leur religion ou de leur origine, et qui doivent être jugés au titre de leurs actes et rien d’autres.
Appel aux connaisseurs de la langue hongroise, svp
Je ne sais pas assez le hongrois pour corriger la traduction google et être assuré que le sens de mes propos est bien transcrit. J’aimerais donc que mes deux commentaires ci-dessus soient traduits en hongrois
car il me semble important que mes tentatives de raisonner monsieur Attila soient bien comprises par lui, quoiqu’on puisse penser de ces propos à lui (il ne faut jamais désespéré de quelqu’un, même si c’est ardu)
Merci d’avance.
@mich
Je traduirais tres volontiers votre commentaire, d’autant que j’y adhere totalement. Ce qui n’a d’ailleurs rien d’extraodinaire, vu que votre apprche est celle d’un homme tout simplement normalement constitué.
Mais je crois vain de débattre avec Attila, puisqu’il s’enfenme aveuglémenet dans son obsession.
Pour moi, ce qui fait l’une des richesse de la Hongrie est que son peuple est justement mélangé.
N’en déplaise a celles et ceux qui (cf. la Constitution et cette nouvelle mode du touranisme) pronent un retour a la notion d’ethnie, retour de 1000 ans en arriere (et encore, ils devaient déja etre bien un peu mélangés a l’époque d’Árpád…).
En tous les cas, ce qui m’attriste profondément est de voir certains provocateurs se déchainer la-dessus au sujet d’un article qui n’a rien a voir et, au contraire, devrait contribuer a apporter, sinon une réconcilitaion, du moins une petite treve et un peu de dignité en cet anniversaire de 56.
Mais c’est raté!
@Francois (généreux défenseur de vote ami Attla):
au moins un point sur lequel je suis d’accord avec vous (miracle!!):
le film « Szabadság, szerelem » était effectivement un pietre navet a l’eau de rose..
Pierre Waline, svp: faîtes-le!
Je sais que c’est quasiment vain – mais comme je l’ai dit à la fin de mon dernier comm’: « il ne faut jamais désespéré de quelqu’un, même si c’est ardu ». Je ne suis pas sûr que ce monsieur ou d’autres de son genre comprennent suffisamment le français pour être effleuré par ma prose, d’autant que je n’écris pas simplement. Alors que si ce que je tente d’exprimer (fruit d’une longue réflexion/tension et de choix des mots tout au long de la journée) et de faire valoir était traduit en hongrois correcte, on pourra considérer qu’on aura fait le maximum pour retenir ces bras vengeurs et délirants. C’est important d’essayer, donc faîtes-le svp
Merci pour votre effort.
Pierre Walline, merci de traduire:
mich 19 octobre 2012 • 3 h 40 min
mich 19 octobre 2012 • 16 h 11 min
Et croyez bien que j’en resterai là, je n’ai l’intention de poursuivre le débat (qui d’ailleurs n’en est pas un)
Simplement il faut au moins que quelque part les choses claires et basiques soient notées et comprises!
Elôre is köszönöm
@Ok, Mich, des que j’aurai un moment, je le fais (ce WE).
Pour en revenir au sujet de l’article.
Si j’ai fait de l’autoflagellation en tant « qu’occidental » pour la non intervention de nos pays, je dois par contre souligner que l’accueil des réfugiés de 56 a été exemplaire, avec collectes de fonds et organisation de réception dans des familles ou foyers.
Les données.
194 000 réfugiés, dont 35 000 aux USA, 25 000 au Canada, 21 000 au Royaume Uni, 14 000 en RFA, 12 000 en Suisse et 11 000 en France.
Voir l’article paru aujourd’hui dans l’hebdomadaire HETEK. Qui souligne aussi qu’un facteur a contribué au bon accueil des réfugiés, outre la sympathie. il s’agissait d »‘une population généralement jeune, de formation supérieiure et célibataire.
Intéressant article.
Entre ceux qui désignent tous les Juifs sans exceptions comme des bourreaux communistes (ce n’est pas ici le cas d’Attila, qui a lui-même dit qu’il respectait les Juifs honnêtes et ayant contribué au bien-être de la Hongrie, tel le père de Zoltán par exemple) et ceux comme Pierre Waline et Mich qui les désignent comme étant tous des êtres merveilleux à qui nous devrions brûler un cierge car si on écoute Pierre Waline et Mich, TOUS les Juifs sans exception ont contribué à élever la Hongrie économiquement, les Juifs doivent décidément avoir les oreilles qui sifflent …
Un antisémite est à mes yeux quelqu’un qui considère tous les Juifs, du premier jusqu’au dernier, comme la bête à abattre car responsable de tous les maux de la terre. Attila et François ne font à mes yeux pas partie de cette catégorie, car ils emploient le pronom « DES Juifs » et non pas « LES Juifs », ce qui, il me semble, laisse les Juifs lambda vivant leurs vies de citoyens lambdas, hors de propos, ce faisant ils ne fustigent pas, à mes yeux le peuple juif dans sa totalité, ce que ferait un véritable antisémite.
Par contre Pierre Waline et Mich, en considérant que TOUS les Juifs méritent un cierge, adoptent l’attitude typique des « plus royalistes que le roi » et font, eux, une généralisation, se voulant positive et valorisante certes, mais une généralisation tout de même.
Comme quoi les antisémites et les sémitophiles ne sont en réalité que les deux faces de la même pièce, celle de la généralisation à outrance.
@Karcsi
Vous avez vraiment un esprit assez étroit et apparemment limité.
Personne n’a ici parlé de « TOUS », ni dans un sens, ni dans l’autre.
Le probleme est tout simplement que certains (apparemment vos amis) se soucient de connaitre l’origine ou la religion de tel ou tel acteur de l’Histoire, qu’il soit louable ou condamnable.
C’est la que réside le vice. Pour ma part, je ne préoccupe pas de savoir si untel ou unetelle est juif, auvergnat, blond, brun, protestant ou athée.
Se soucier de cette origine juive dénote un comportement anormal, une obsession.
C’est la ou est le vice. Attila est obnibulé par les Juifs. Un traumatisme. Comme a dit quelqu’un: un Juif a du lui voler son pain au chocolat quand il était l’école.
Et puis zut! A la fin, arretez de dévier de mon sujet: 1956. Et commentez plutot mes remarques sur le SUJET.
Ce sera plus intéressant.
Votre démarche est un peu perverse sur les bords. Cessez de nous polluer avec vos obsessions maladives.
Juif, Marghébin, Breton, Témoin de Jehovah ou Daltonien: on s’en balance !
Parlez plutot de 56 !
« Se soucier de cette origine juive dénote un comportement anormal, une obsession. »
« Pour ma part, je ne préoccupe pas de savoir si untel ou unetelle est juif, auvergnat, blond, brun, protestant ou athée. »
Mais c’est pourtant bien vous qui jugiez nécessaire dans un de vos articles sur francianyelv.hu (oui je vous lis assidûment) de préciser que la plupart des prix Nobel hongrois étaient d’origine juive. Vous reconnaissez donc vous même faire preuve d’un comportement anormal relevant de l’obsession ? Relever l’origine juive des bourreaux c’est mal, mais celle des Prix Nobel c’est bien ? Allons bon.
Je me permets de vous citer à nouveau :
« Et puis, puisque ce monsieur (Attila) évoque les Juifs, qu’il leur brule plutot un cierge, car sans eux, les villes (Budapest) n’auraient pas prospéré en cette fin du XIXeme siecle »
Si je ne m’abuse, contrairement à Attila qui a toujours bien pris soin de préciser qu’il parlait d’INDIVIDUS, sans jeter l’opprobre sur la totalité des Juifs, il me semble qu’ici c’est bien vous qui, de part l’usage de l’indéfini « LES Juifs », « sans EUX » … mettez tous les Juifs dans le même sac. Sac que vous voulez positif et bienveillant certes, mais sur le plan de la démarche le généralisateur c’est vous.
Je ne vois pas en quoi relever vos contradictions fait de moi un individu à l’esprit « étroit et limité ».
Pour parler de 56, c’est le dernier épisode (pour le moment) de la série noire « La naïve Hongrie », qui après avoir été lâchée en 1241, 1526, et durant les guerres Rákocziennes (Louis XIV ayant finalement lâché les rebelles), dépecée en 1920 et rasée en 1944/45, s’imaginait encore avoir quoi que ce soit à espérer de l’Occident. Mais il semble heureusement que cette naïveté commence à s’estomper …
@Karcsi
Si j’ai souligné le role positif joué par les communautés juives dans le développemengt du pays, c’était pour contrebalancer les remarques négatives d’Attila. Bien sur qu »il ne fait pas généraliser.
Quant a la « naive » Hongrie, c’est a débattre. Par exemple, 1526: s’ils ont pris une piquette a Mohács, c’est bien parce qu’ils l’ont cehrché, les barons étant désunis et cherchant a affaiblir le roi au lieu de s’unir autour de lui. Quant la Hongrie rsée en 1944/45, il y aurait aussi beucouo a ire. Mis c’est la un autre débat dns lequele je ne vis pas ici me lancer…
Par contre, pour l’attitude de Louis XIV qui a lachement plaqué Rákoczi, la je suis d’accord.. et quel dommage!
« Cela – la naiveté – commence a s’estomper? » En se détournant de l’Europe (tout en acceptant ses fonds) et en se tournant vers l’Asie centrale, par exemple (au prix de relacher un criminel)? En préchant a tout bout de chant un « szabadságharc » qui ne veut rien dire, pendant que 4 millions de Hingrois crevent presque de faim ?
Mais bon,nous sommes loin de 56.
Donc BONNE NUIT!
@Karcsi
Pardon pour les horribles fautes de frappe: j’ai écrit a toute vitesse (tout en écoutant un bel opéra). Donc désolé et et bonne nuit!
En parlant de 56, une personne d’origine hongroise dit quelque part ceci:
<>
Que pense la « bande à Bono » ici présente ?
(je recommence, puisque le signe employé annule la citation)
En parlant de 56, une personne d’origine hongroise dit quelque part ceci:
« J’ai vécu l’insurrection à Budapest, même si je n’étais encore qu’un enfant. Je me rappelle qu’on avait très peur, mais les choses n’étaient pas si simples qu’on veut nous expliquer aujourd’hui…
Les chars russes étaient là, beaucoup de gens se sont cachés dans les caves, mais il y avait un autre aspect aussi de la chose… L’influence de l’extrême droite. Ces « révolutionnaires » ont réouvert les portes des prisons, et la racaille s’est mélangée avec les rangs d’honnêtes ouvriers et étudiants! Ils ont distribué des armes aux anciens fascistes et aux enfants de 14-15 ans. Ils étaient tous ivres, ivres de pouvoir et de pàlinka. Les habitants du centre-ville avaient autant peur d’eux, que des soviets… »
Que pense la « bande à Bono » ici présente ?
Oui Mich, il y a en effet des gens pour assimiler les révolutionnaires aux « börtönökből kiszabadult volt nyílások », même une femme membre du Parlement s’est un jour faite le relais de cette théorie, qui fut l’argument officiel utilisé pour réprimer le soulèvement. Les soviétiques avaient d’ailleurs fait croire à leurs soldats qu’ils allaient écraser un des derniers nids de résistance nazie !
Sans vouloir nier la présence fort probable de quelques anciens Croix-Fléchées parmi les révoltés (bien que la plupart des Croix-Fléchées aient en réalité troqué l’uniforme nazi pour l’uniforme communiste, car après tout ils avaient déjà l’expérience nécessaire requise en torture pour rejoindre les rangs des « Libérateurs »), une question s’impose malgré tout : pensez-vous vraiment qu’il faille vraiment avoir été une « racaille d’ancien fasciste » pour mériter la prison dans les années 50 en Hongrie ? Car après tout c’est vrai que les régimes staliniens sont réputés pour n’enfermer en prison que les « fascistes et autres racailles », ça ne serait jamais venu à l’idée de Rákosi d’emprisonner des innocents ! Les internés étaient donc forcément tous d’anciens fascistes qui croupissaient à la place qu’ils méritaient …
Comme j’ai été bien « instruit » dans ces commentaires, je vous réponds briévement:
je confirme aussi que je ne parlais pas de la nation juive ni de la religion. J’ai 2 trés bons amis juifs et de roms aussi. On s’entend bien. Contrairement á vous, ils ne me répétent pas que les Hongrois ont une dette envers eux, et que c’est eux qui sont les gens les plus intelligents de la planéte, puisqu’ils ont 26 fois plus (chiffre exacte!) de prix nobel que les non juifs. ils savent bien, depuis que kertész l’a recu aussi, que la distribution de ce prix est une procdure ridicule.
Tout ce que j’ai dit c’était de constater que les plus grands bourraux communistes étaient juifs! (et ca, personne ne l’a contesté dans ces commentaires, donc vous le savez aussi). Déjá á l’époque de tanácsköztársaság aussi, donc bien avant la 2. guerre mondiale. C’est pourquoi je ne comprends pas, pourquoi est-il général de parler des dettes des Hongrois envers les Juifs?
Et chers mich et Pierre, quand vous parlez des dettes des Hongrois envers les juifs, que faut-il comprendre? Les juifs comme tous les membres de cette religion? Les juifs de nationalité d’Israel? Les juifs vivant en Europe? Si vous m’instruisez d’avoir désigné une religion comme fautive (ce qui n’est pas vrai), merci de ne pas faire la méme chose.
@attila: J’ai 2 trés bons amis juifs et de roms aussi. On s’entend bien.
Alors quand on éprouve une telle amitié, on s’efforce de ne JAMAIS généraliser – comme vous le faîtes plus haut et trop souvent par ailleurs. Sinon, c’est trahir cette amitié, c’est parler en mal de quelqu’un que vous aimer, au lieu de se nourrir du bon pour combattre le mal. Vos bons amis savent-ils la haine que vous répandez loin d’eux ? Savent-ils le fleuve de paroles que vous déversez pour nourrir la haine ? Vous ne pouvez déjà pas faire grand’chose en tant qu’individu pour changer les mentalités, mais vous pouvez au moins réfléchir et prendre enseignement du passé pour que le présent et l’avenir ne soient pas un éternellement recommencement du pire!
Car je pourrais dire aussi que je n’ai rien contre les Hongrois; j’ai seulement un problème avec les racistes, xénophobes, antisémites, homophobes, anti-roms, nationalistes provoquateurs va-t-en-guerre, etc, et parmi eux, il y a curieusement beaucoup de Hongrois. Et sans même toutes ces considérations, rien qu’avec tout ce que je vois et j’entends sur la Hongrie depuis rien que 2 ans, durant lesquels il est rarissime que la Hongrie soit évoquée à travers les médias fr autrement qu’en mal à tout point de vue (tout comme d’ailleurs on n’évoque la plupart du temps la banlieue fr uniquement en mal et l’on méprise tout ce qui y vit et y bouge), tête baissée, sans état d’âme, je pourrais facilement résumé la Hongrie par ce tableau fait en 1908 par l’un de ses grands poètes: Fekete ország (Babits Mihály)
http://mek.oszk.hu/00600/00602/html/vers0102.htm#35
Malgré la souffrance que j’éprouve à lire sans cesse les pires choses, je ne généralise pas, j’essaie encore d’apprendre, de percevoir, de partager des idées et des sens, d’aider à l’élévation de l’esprit et du coeur – même si ce ne sont que quelques gouttes d’eau dans un océan tumultueux -, être positif et respectueux malgré toutes les craintes et la tristesse: par amitié ne serait-ce qu’impersonnelle = par principe vis à vis d’un peuple dont il me plaît d’étudier la langue et certaines de ses richesses d’autrefois!
Et pour évoquer l’écho international de la révolution hongroise de 1956, recherchons, relisons et méditons ces exemples:
– la Lettre d’AIMÉ CÉSAIRE (poète et homme politique français martiniquais, 1913 – 2008) à MAURICE THOREZ Secrétaire Général du Parti Communiste Français (1956)
http://www.gauchemip.org/spip.php?article6109
– le poème « Aux Hongrois » écrit par Zbigniew Herbert (poète polonais1924-1998) à l’ occasion de l’ insurrection hongroise de 56.
http://loopy.vefblog.net/loopy/5.html#LINSURRECTION_DE_BUDAPEST_DE_1956
– l’extrait d’un poème (peut-être Cocteau, ou bien Supervielle, ou ? le nom m’échappe):
» A force de mourir, vous deveniez les maîtres…
Tant de sang fait jaillir l’horreur universelle
Et notre coeur répond à ceux qui nous appellent…
Plus de Michel Strogoff, plus d’Anna Karénine
Rien que des assassins éduqués sous Staline ! »
http://plus.lefigaro.fr/note/souvenons-nous-du-4-novembre-1956-budapest-20111104-589897
Et bien d’autres, une longue et fastidieuse recherche ne m’a pas permis pour l’instant de trouver d’autres textes, des sites ayant disparus ou des pages se trouvant bloqués par le copyright
Cette discussion est indigne de la mémoire des héros qui se sont battus pour la souveraineté de leur patrie, la liberté et la démocratie.
@IrgumBurgum
Le combat contre l’obscurentisme (des refrains ou références plus ou moins historiques) et les préjugés racistes et xénophobes est dans la lignée du combat menée par ceux de 1956; votre affirmation brute et préamptoire manque de nuance ou de réserve, jette mes interventions dans la même soupe glauque que celle combattue, ce qui de votre part est indigne à l’emplacement où vous vous exprimez! Ce que j’ai tenté d’exprimer ne méritait pas votre opprobe, car tenter de faire un tant soit peu réfléchir ou retenir quelqu’un de fermer peut éviter certains malheurs à venir ou y contribuer, et préserver la mémoire dont cette page est l’objet par d’autres chemins que celui de la pure et simple vénération.
Ceci dit évoquer 56, cela devrait être aussi se souvenir du positionnement des poètes, écrivains, artistes, musiciens, etc à travers le monde, relire ou revoir ce que furent leurs expressions pour y puiser matière à perception et action d’aujourd’hui ou de demain. Ainsi par exemple:
Ainsi l’expression du poète martiniquais Aimé Césaire http://www.gauchemip.org/spip.php?article6109
Ainsi le poème « Aux Hongrois » du poète polonais Zbigniew Herbert:
http://loopy.vefblog.net/loopy/5.html#LINSURRECTION_DE_BUDAPEST_DE_1956
Il y en eut bien d’autres qu’il serait juste et louable d’évoquer; merci de s’y atteler malgré les difficultés inhérentes au web où des pages enrichissantes apparaissent et disparaissent au bgré des hébergements…
(fil refait en partie, le précédent ayant été perdu)
Une derniere fois:
cet article se voulait etre un hommage aux combattants de 1956 a travers le souvenir que j’en ai, car nous en avions été tous profondément marqués. Et aussi l’espoir de voir une petite treve se dessiner autour de ce souvenir.
Encore une fois, c’est raté. MERCI aux esprits tordus qui ont pollué ce site.
Et puis, pour parler de 1956, lire (en hongrois) l’excellent article de Kecskés D.Gusztáv paru cette semaine dans HETEK. Axé sur le flot des réfugiés (200 000) et leur accueil dans le monde (et ses répercussions sur la démographie hongroise).
IrgumBurgum@Cette discussion est indigne
Pierre Waline@MERCI aux esprits tordus qui ont pollué ce site
Messieurs, je vous remercie pour votre jugement concernant mon effort de faire raisonner quelques uns!
Pierre Waline vous prétendez être d’accord avec moi, partager mes idées – et vous voilà à me traiter d’esprit tordu!! Faudrait savoir…
Pour la 3e fois, j’essaie de poster cette note ci-dessus. En quoi ne répondrait-elle pas au sujet de votre article ? Votre persistance à me censurer et vos propos méprisant montrent qu’en vérité vous refuser toute discution! Mais alors soyez logiques: fermez les commentaires + n’intervenez pas vous-mêmes!
Je tente encore ce fil; s’il ne passe pas, je n’interviendrai plus jusqu’à ce que je reçoive des explications
Or vous censurez ou ne validez pas mes derniers fils sans explications.
Il y a beaucoup d’illogisme dans tout cela!
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Et pour évoquer l’écho international de la révolution hongroise de 1956, recherchons, relisons et méditons ces exemples:
– la Lettre d’AIMÉ CÉSAIRE (poète et homme politique français martiniquais, 1913 – 2008) à MAURICE THOREZ Secrétaire Général du Parti Communiste Français (1956)
http://www.gauchemip.org/spip.php?article6109
– le poème « Aux Hongrois » écrit par Zbigniew Herbert (poète polonais1924-1998) à l’ occasion de l’ insurrection hongroise de 56.
http://loopy.vefblog.net/loopy/5.html#LINSURRECTION_DE_BUDAPEST_DE_1956
– l’extrait d’un poème (peut-être Cocteau, ou bien Supervielle, ou ? le nom m’échappe):
» A force de mourir, vous deveniez les maîtres…
Tant de sang fait jaillir l’horreur universelle
Et notre coeur répond à ceux qui nous appellent…
Plus de Michel Strogoff, plus d’Anna Karénine
Rien que des assassins éduqués sous Staline ! »
http://plus.lefigaro.fr/note/souvenons-nous-du-4-novembre-1956-budapest-20111104-589897
Et bien d’autres qu’il serait intéressant d’évoquer.
Rien n’a changé en ce bas monde;il faut toujours un bouc émissaire quand çà va mal.
Le plus « amusant » si on peut dire c’est que certains illustres personnages sont si peu fiers de leurs origines qu’ils font raser leur village d’origine (Hitler en Autriche qui a l’origine s’appelait Hutler,dixit Historama)
Quant aux Juifs,dois je rappeler à certains qu’il existait un « numerus clausus »leur interdisant l’entrée à l’université ,déjà une discrimination d’ou émigration vers la Tchécoslovaquie ou Prague les accueillait avec bienveillance.
Le mythe entretenu par les facistes de tout bord c’est le « lobby juif »comme s’il y avait un bloc juif contre le reste du monde et contre le peuple hongrois en particulier;peuple dont ils ont et font partie n’en déplaise à certains.
Mais au fait personne ne parle des origines tziganes de Viktor1;s’il avait été juif qu’est-ce qu’on entendrait!Mais surement je délire !
Ce qui est indigne et « tordu » á mon sens c’est le cynisme de hulala:
On fait mémoire aux victimes des communistes et en méme temps on fait l’éloge des ex-communistes (cf.: bajnai, « le mec de Pierre W. »). J’ai rappelé déjá que mszp, le parti de bajnai est l’héritier (officiel!!!) de mszmp (le parti de ceux qui ont donné l’ordre des massacres et de tortures en 1956!).
Comme on ne fait pas mémoire de l’holocauste en méme temps que l’éloge de la continuité de l’idéologie fasciste.
@Pierre Walline et à tlm : Au contraire cette article que vous avez publié reste un très beau article. Je pense que nous tous hongrois nous vous remercions de l’avoir rédigé. Je pense aussi que ce genre de controverse doit avoir lieu car depuis toute ma vie, j’ai l’impression que la Hongrie est maudite, elle est maudite de par le séparatisme qui la foudroyé depuis toute son existence; depuis toute son histoire. Si nous ne faisons rien contre cela, notre Hongrie continuera à être divisé, notre Hongrie continuera à pleurer.
Personnellement, étant né en tant que hongrois, je me sens le devoir de parler aux personnes qui partage la même culture que la mienne. Je ne serai satisfait que le jour où nous tous hongrois, juifs et roms nous pourrons nous tenir la main tous ensemble derrière le même drapeau. Et cette article concernant 1956 est un magnifique exemple de solidarité fraternelle hongroise.
Malgré nos différences, nous partageons la même langue, nous avons tous grandis avec cette même douceur dans le cœur. Les vrais hongrois comprendront de quoi je veux parler.
@ Zoltán,
Que dire de plus, vous avez tout dit. Bravo!
Sauf que la Hongrie n’est pas maudite et qu’il est inutile de pleurer.
Demain ne peut être que meilleur !
Cordialement vôtre.
Zs.
Merci beaucoup Zsák bácsi.
Bravo Zoltan
nous sommes tous dans la meme galère!;
Qui sème le vent ( de l’histoire ) , récolte la tempête ( des commentaires )
Ben , précoce le garçonnet de dix ans marqué par les évènements de Hongrie de 1956, d’autant plus que les images de Pedrazzini qui parurent dans dans quelques numéros de Paris-Match n’étaient pas nombreuses.
A cet âge , on joue plutôt au ballon.
En outre, les vendeurs de l’humanité dimanche faisaient davantage les marchés des banlieues ouvrières où les bouches de métro que les portes des immeubles bourgeois.
Enfin , c’est très romancé mais pas mal relaté.
Très bel et constructif article. Et, tout de même, un débat enrichissant ! Cependant, à ma connaissance aucune rue de Budapest ne porte le nom de Jean-Pierre PEDRAZZINI… Bien dommage…