La « suspension » du Népszabadság jugée illégale

Mediaworks Zrt. vient d'être condamnée par la justice, suite à la suspension brutale du Népszabadság en octobre dernier. La cour a qualifié la suspension de licenciement déguisé et a estimé que la méthode employée par le groupe de presse n'avait pas respecté le cadre prévu par la loi.
Troisième round dans l'affaire du Népszabadság, le quotidien de gauche brutalement "suspendu" le 8 octobre dernier, selon les termes de son propriétaire Mediaworks Zrt. Sans prévenir la rédaction, le groupe de presse avait décidé de procéder à la fermeture des locaux et de mettre les salariés en chômage technique dans l'attente de l'élaboration d'une nouvelle formule. La nouvelle avait créé l'émoi en Hongrie, où plusieurs manifestations avaient été organisées en soutien à la liberté de la presse.

https://courrierdeuropecentrale.fr/hongrie-presse-putsch-nepszabadsag/

C'est précisément le terme de "suspension" qui n'a pas convaincu la Cour de Budapest, selon laquelle Mediaworks Zrt. n'a pas respecté le cadre et les délais prévus dans une procédure de licenciement. Le jugement . . .

Lisez cet article gratuitement.

Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.

Ludovic Lepeltier-Kutasi

Journaliste, correspondant à Budapest. Ancien directeur de publication et membre de la rédaction du Courrier d'Europe centrale (2016-2020) et ancien directeur de la collection "L'Europe excentrée" (2018-2020).