Nouvelle crise politique au Kosovo

Après une motion de censure votée hier par le parlement kosovar, le Premier ministre Hashim Thaci et son gouvernement sont contraints à la démission. Des élections législatives ont été annoncées sur le champ par le Président de la République par intérim Jacub Krasniqi. Elles se tiendront le 12 décembre prochain.

Violemment critiqué ces dernières semaines par l’opposition, le premier gouvernement de l’histoire du Kosovo indépendant n’ira pas jusqu’au bout de son mandat. Hashim Thaci et son équipe se trouvent contraints de suivre le même destin politique que le premier Président de la République kosovare Fatmir Sejdiu, forcé à renoncer à son poste après une décision de la cour constitutionnelle en septembre dernier. Cette dernière avait jugée illégale la double casquette de Sejdiu, à la fois chef de l’Etat kosovar et président du parti politique Ligue Démocratique du Kosovo (LDK).

La crise actuelle risque d’écorner l’image du Kosovo dont la reconnaissance par la Cour Internationale de Justice n’est intervenue qu’en juillet dernier. Ces remous politiques pourraient également affecter les prémices de rapprochements . . .

Lisez cet article gratuitement.

Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.

Nicolas Gidaszewski

Cofondateur de Hulala et ancien membre de la rédaction