Les grands noms du rock alternatif hongrois des années 2000 s’appellent Quimby et Kispál és a Borz. Fran Palermo, c’est la nouvelle génération, des même pas vingtenaires quand ils se sont révélés à la fin de l’année 2011 sur la scène hongroise, emmenés par un magyaro-cubain-espagnol du nom d’Henri Gonzo.
Fran Palermo, c’est une brochette de jeunes beaux-gosses, débarqués sur la scène hongroise au début des années 2010. Une bande de potes budapestois insolemment à l’aise sur scène, ramenant chacun leur instrument dans le groupe, peu importe le résultat qui en sort.
Le son méditerranéen de leurs débuts (Bouzouki, Accordéon, Melodica…) a rapidement laissé place à un line-up un peu plus purifié aujourd’hui, mais qui laissent aux cuivres une place essentielle à leur son si particulier.
Fran Palermo, on peut le définir comme un groupe de rock indé, avec des touches de rock and roll, d’Americana et même d’Afro beat. Une sorte de cactus d’Arizona dans la puszta hongroise, pour qui aime les métaphores exotiques. Pour les saisir, il faut essayer la balade Am i right boy, les titres Yellow man (en vidéo ci-dessous en live), Requiem 21, ou encore Natural Cash qui a l’ampleur d’un tube international. Choisissez ici votre plateforme d’écoute de Fran Palermo.
Mais ne nous y trompons pas, Fran Palermo c’est avant tout un frontman, Henri Gonzo, auteur et compositeur de tous les morceaux du groupe. Sur scène, son charisme fait mouche, surtout auprès des femmes, il suffit de le voir avec sa guitare sur la scène de l’Akvarium à Budapest pour s’en rendre compte. C’est peut-être pour cela qu’un film documentaire lui a été consacré : HENRI – a Fran Palermo-film (disponible en fin d’article).
Si son nom ne sonne pas hongrois, ce n’est pas parce qu’il s’agit d’un pseudo d’artiste. Henri a des racines cubaines et espagnoles, et il est d’ailleurs né d’une famille d’artistes, son père enseignant la musique au conservatoire de La Havane, tandis que sa mère était danseuse de ballet. Il a touché à de nombreux instruments durant son adolescence avant de faire de la guitare son instrument de prédilection.
Pour compléter ce petit portrait, ajoutons qu’Henri est francophile (et francophone !) et ne cache pas que certaines de ses influences musicales viennent également de l’hexagone. Il cite ainsi Feu! Chatterton, Yann Tiersen et enfin (et surtout !) Monsieur Serge Gainsbourg, dont il est un admirateur et dont il reprend quelques morceaux lors de chacun de ses concerts en solo.
Photos : page facebook de Fran Palermo.