Miloš Zeman a annoncé, en fin de semaine dernière, sa candidature à sa propre succession à la présidence de la République tchèque. A un an de l'échéance électorale, l'éventuelle reconduction du chef d'État sortant, habitué aux déclarations diplomatiques fracassantes, pose question. Dans un contexte de tension accrue entre les grandes puissances, certaines de ses positions, entre autres prorusse, sont vivement critiquées par ses adversaires.
Premier président de l’histoire de la République tchèque élu au suffrage universel direct en 2013, Miloš Zeman briguera donc un deuxième mandat en début d’année prochaine. Les journalistes tchèques avaient fait une petite croix dans leur calepin à la date du 10 mars. Le locataire du Château de Prague, âgé de 72 ans, avait en effet annoncé que c’est ce jour-là, lendemain du quatrième anniversaire de son intronisation, qu’il ferait part de sa décision quant à la suite qu’il entendait donner à son quinquennat ; et aussi à une carrière bien remplie qui a fait de lui, avec ses deux prédécesseurs dans l’exercice de la fonction suprême, les Václav, Havel et . . .
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