"Une fois n'est pas coutume". Lundi 22 mars, l'altermondialisme franco-hongrois était à l'honneur à l'Institut français de Budapest, dans le cadre d'une conférence intitulée "La nation européenne ? Les notions d’Etat-Nation et de supranationalités dans l’Union Européenne".
Afin de débattre sur la question, étaient conviés par Le Monde Diplomatique et le Cercle Kossuth, le directeur général du Monde Diplomatique, Bernard Cassen, et le philosophe hongrois G.M. Tamás, également fondateur d'Attac en Hongrie. Profondément marqués "à gauche", les deux professeurs, en accord sur de nombreux points, ont pris la parole chacun leur tour, se livrant à une critique profonde des politiques européennes actuelles.
"L’absence d’unité européenne"
Bernard Cassen n’a pas attendu la fin de son discours pour répondre à la problématique de cette conférence. Dans ses tout premiers mots, il a lancé que "la nation européenne n’existait pas encore" et qu’il n’était pas certain de la voir naître un jour. Il a rappelé qu’il ne fallait pas "confondre les peuples européens et les . . .
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