Les socialistes hongrois tournent le dos au social-libéralisme

Selon László Botka, "la politique sociale-démocrate de type blairiste que nous avons menée [entre 2002 et 2010] a été un échec". Pour le chef de file socialiste aux élections législatives de 2018, si la gauche veut gagner contre Viktor Orbán, il serait temps qu'elle revienne à ses fondamentaux et rompe avec le néolibéralisme qu'elle a longtemps vénéré.
Après sept années dans l'opposition et deux élections nationales ratées, le Parti socialiste hongrois (MSzP) serait-il enfin prêt à un début d'introspection ? Le discours tenu par László Botka samedi dernier à Salgótarján devant les cadres de son parti prête à y croire. Le chef de file du parti pour les élections législatives de 2018 a renvoyé dos à dos les bilans de la droite et de la gauche ces quinze dernières années pour s'imposer comme le candidat du renouveau.

(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});

"Si le Fidesz critique le néolibéralisme avec les mots, il applique les mêmes recettes au pays"

Les coups portés au Fidesz de Viktor Orbán étaient attendus : Lászl . . .

Lisez cet article gratuitement.

Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.

Ludovic Lepeltier-Kutasi

Journaliste, correspondant à Budapest. Ancien directeur de publication et membre de la rédaction du Courrier d'Europe centrale (2016-2020) et ancien directeur de la collection "L'Europe excentrée" (2018-2020).