Les deux hommes d'affaires britanniques, Michael Turner, 27 ans, et Jason McGoldrick, 37 ans, sont accusés d'avoir escroqué 134 clients, il y a six ans à Budapest.
La justice hongroise a émis des mandats d'arrêts européens à leur encontre au mois d’août dernier. Les deux compères se sont rendu aux autorités hongroises le 2 novembre espérant, un peu "innocemment", être amenés à comparaître devant le tribunal. Au lieu de cela, ils ont été menottés et jetés directement en prison.
Ce qui est en cause ici, c’est l’utilisation abusive du Mandat d’Arrêt Européen (MAE). Il a été conçu dans le cadre des mesures anti-terroristes, dans l’atmosphère ultra-sécuritaire post-11/09/2001, avec pour objectif d’accélérer et de simplifier les mesures d’extradition d’individus suspectés de crimes graves et de terrorisme. 9000 ont été émis en Europe au cours de l’année 2007. Il parait donc évident que cette mesure est largement détournée pour traiter des cas mineurs, comme il paraît être le cas avec ces deux britanniques dont la . . .
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