Dans cet entretien, le chercheur en sciences sociales Vujo Ilić évoque l’« amitié opportune » entre Viktor Orbán et Aleksandar Vučić. Le Hongrois est menacé par un nouveau rival sorti de ses rangs, tandis que le Serbe fait face à une contestation sociale sans précédent.
Vujo Ilić est chercheur et directeur adjoint à l’Institut de philosophie et de théorie sociale de l’Université de Belgrade.
Le Courrier d’Europe centrale : Tout d'abord, qu'en est-il des manifestations contre Vučić en Serbie ? Comment progresse le mouvement de contestation né de l'effondrement, le 1er novembre 2024, du auvent en béton de la gare de Novi Sad tuant quinze personnes ?
Vujo Ilić : Le mouvement étudiant est actif depuis six mois maintenant. Durant cette période, il a dépassé toutes les attentes quant aux capacités d'un mouvement social. Il a maintenu son objectif : exiger des comptes pour l'effondrement du toit de la gare de Novi Sad, mais il a aussi déclenché une mobilisation politique massive, sans précédent en Serbie, tant par son ampleur que par sa durée . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.