Il y aurait environ 300 sans-abris hongrois dans les rues de Vienne. A une heure à peine de la frontière hongroise, ils bénéficient en partie de la générosité du système d'aide sociale autrichien, bien loin de la réalité de la rue budapestoise, où une centaine de SDF mourraient de froid chaque hiver. Reportage.
"Ha, moi je ne bois pas de la bière de clodo ! Je ne bois que de la jaune là", nous raconte Józsi, en désignant les canettes d'Ottakringer disposées sur la bordure du trottoir. "Bon alors je la garde pour moi", hausse des épaules Katinka, une étudiante, en rangeant la bière premier prix dans son sac. Nous n'avons pas eu à attendre ce dimanche après-midi pour nous rendre compte que les sans-abris hongrois de Vienne n'ont que faire de la mauvaise qualité. Un angle de rue plus loin, deux jeunes gars font la manche à l'entrée d'un centre commercial. "Regarde, nous n'achetons pas de la merde . . .
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