Vendredi dernier, prié de réagir aux critiques de Bill Clinton concernant la dérive autocratique des régimes hongrois et polonais, Viktor Orbán s'en est pris vertement à l'homme d'affaire hongro-américain George Soros, l'accusant de constituer en Europe centrale une « puissance de l'ombre » chargée d'affaiblir la souveraineté des États. Hier sur ATV, János Lázár est allé plus loin dans la rhétorique du complot. Selon le chef de cabinet du premier ministre hongrois, les services secrets du pays détiendraient des documents prouvant les liens entre Soros et des organisations d'opposition.
C'est ce qui s'appelle savoir s'engouffrer dans la brèche. Qui aurait cru que la sortie tonitruante de Bill Clinton la semaine dernière provoquerait autant de réactions en chaînes à plusieurs milliers de kilomètres du New Jersey ? Après une séquence marquée par la réaction outrée de plusieurs responsables gouvernementaux à Budapest et Varsovie, le chef du gouvernement hongrois . . .
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