À Pécs, une ville du sud de la Hongrie, la presse indépendante tente de poser sa marque et, surtout, de survivre. Non sans contraintes. Reportage.
À Pécs, quelque chose se tramait. Dans les petites rues animées de la ville située à trois heures au sud de Budapest, même les habitants étaient au courant des rumeurs qui circulaient. Ce n’était probablement qu’une question de mois, ou de semaines, avant que le couperet tombe. Puis, ce que plusieurs redoutaient arriva. Nous sommes en décembre 2016. Après des mois d’incertitudes, le journal local Dunántúli Napló ("Quotidien de Transdanubie") est finalement racheté. Un nouveau patron arrive à la barre du quotidien. Et pas n’importe lequel: un homme d’affaire d’affinité avec le gouvernement hongrois . . .
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