Le fabricant de pièces automobiles Continental annonce des licenciements en Hongrie

Le fabricant de pièces automobiles Continental prévoit de licencier 140 travailleurs de son usine de Makó d’ici la fin de l’année, rapporte le site d’information local Délmagyar.

Après avoir déjà annulé les contrats de 37 employés et 53 travailleurs sous contrat sur les 1 600 employés depuis le début de l’année, le fabricant de pièces automobiles Continental prévoit de licencier 140 travailleurs de son usine de Makó, située dans le sud de la Hongrie, d’ici la fin de l’année.

La production est en baisse dans l’industrie automobile, en raison de la pénurie mondiale de puces électroniques, et une mutation de l’industrie est en cours, les moteurs à combustion interne étant remplacés par des moteurs électriques, a justifié son PDG, Levente Szűrszabó.

Selon Levente Szűrszabó, l’unité de Makó n’a pas suivi le rythme de ce changement, aucun nouveau projet n’est arrivé depuis trois ans et l’usine est en perte depuis lors. Continental entend profiter de la nouvelle législation – la loi « esclavagiste » adoptée au début de l’année 2019 – qui lui permet d’imposer des horaires de travail très flexibles à ses employés.

« Loi esclavagiste » en Hongrie : des salariés racontent leurs conditions de travail