Pour « fêter » les vingt ans de la transition politique de 1989-1990, l'institut Szonda-Ipsos a réalisé un sondage dont les résultats dressent le constat d’une désillusion de la population hongroise vis-à-vis du changement de système.
Si une majorité des sondés considère que ce changement -la transition d’une économie planifiée au libéralisme économique et du parti unique au multipartisme- était inévitable, la moitié d’entre eux estime aussi en avoir souffert. Plus de la moitié des sondés, 56%, estime que le pays dans son ensemble a perdu plus qu’il n’a gagné au cours des vingt dernières années.
Ils sont moins de 1 sur 5 à penser l’inverse (19%). Les résultats de cette enquête indiquent aussi l’influence de plusieurs facteurs sur la perception qu’ont les Hongrois de ces deux dernières décennies: les femmes sont plus pessimistes que les hommes, les habitants du Nord du pays plus que le reste de la population et la catégorie des 46-55 ans est celle qui juge le plus sévèrement les effets de la transition sur le . . .
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