Tchéquie : Un plan budgétaire qui ne satisfait personne

Coincé entre des déficits structurels et des promesses de campagne irréalistes, Petr Fiala a présenté un plan pour redresser les finances publiques. Ses mesures hétéroclites et sa communication désastreuse risquent de plomber encore plus la popularité de son gouvernement.

C'est à 11h55 tapantes le 11 mai que le gouvernement tchèque avait convoqué les médias pour annoncer une série de mesures visant à assainir les finances publiques. L'heure choisie faisait référence à l'expression tchèque « il est midi moins cinq », qui correspond à « il est moins une » en français, et devait traduire l'urgence d'agir face à l'endettement croissant du pays . . .

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Adrien Beauduin

Correspondant basé à Prague

Journaliste indépendant et doctorant en politique tchèque et polonaise à l'Université d'Europe centrale (Budapest/Vienne) et au Centre français de recherche en sciences sociales (Prague). Par le passé, il a étudié les sciences politiques et les affaires européennes à la School of Slavonic and East European Studies (Londres), à l'Université Charles (Prague) et au Collège d'Europe (Varsovie).