L’Europe centrale face au coronavirus – Un pic de mortalité en Pologne (Fil d’Actu)

La seconde vague de la pandémie de Covid-19 a atteint le centre et l’est de l’Europe et devrait culminer à la mi-novembre. Retrouvez ici toutes les actualités concernant la propagation du coronavirus dans les pays du groupe de Visegrád et chez leurs voisins, et ses conséquences sanitaires, politiques, économiques et sociales.

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11 novembre, 12h30 – L’état d’urgence prolongé en Slovaquie

Le gouvernement slovaque a décidé de prolonger l’état d’urgence de 45 jours et prévoit d’introduire un couvre-feu nocturne. 24 décès et 2058 infections ont été enregistrés ce mercredi, la proportion de tests positifs était de 16 %. (SME)

11 novembre, 10h30 – Le nombre de décès en forte hausse

Le nombre de décès enregistrés au quotidien continue d’augmenter dans l’ensemble des pays de la région. La Pologne connait un pic de mortalité particulièrement important, et a enregistré 445 décès sur la journée du 7 novembre.

L’Ukraine, la Pologne et la Roumanie totalisent chacune plus de 8 000 morts, la Tchéquie a dépassé les 5 000 décès et la Hongrie les 2 500.

11 novembre, 9h30 – Le port du masque devient obligatoire dans la rue en Hongrie

Après deux semaines de laisser-faire et de tergiversations, l’exécutif hongrois semble prendre la mesure de la situation sanitaire qui se dégrade rapidement. Après une batterie de mesures annoncées lundi via sa page facebook, Viktor Orbán a fait une intervention télévisée, sur la chaîne publique M1 mardi soir, pour annoncer que le port du masque serait rendu obligatoire dans « certains espaces publics ». Ceux-ci seront définis par les maires des communes de pus de dix mille habitants, a précisé par la suite le décret gouvernemental. L’air grave, il a indiqué que les experts estiment que le risque est grand (50%) que le système de santé ne puisse encaisser l’afflux de malades du Covid-19 en l’absence de ces nouvelles restrictions. (Index.hu)

9 novembre, 11h – Un couvre-feu instauré à partir de 20h en Hongrie

Viktor Orbán a annoncé lundi matin une batterie de nouvelles mesures, qui prendront effet à minuit dans la nuit de mardi à mercredi : instauration d’un couvre-feu entre 20h et 5h ; Fermeture des collèges et lycées (qui passent en enseignement à distance) ; Fermeture des restaurants (la livraison à domicile reste possible), théâtres, salles de concert, musées et zoos ; Interdiction de tous les rassemblements et limite de 10 personnes tous les rassemblements sont interdits et limite de 10 personnes pour les événements privés/familiaux ; Huis-clos pour les évènements sportifs professionnels ; Sports d’équipe amateurs interdits, mais les sports individuels sont autorisés en extérieur.

6 novembre, 8h – La Pologne fait appel à des médecins étrangers

Le gouvernement polonais cherche à attirer en urgence plus de 1 000 médecins étrangers pour pallier à la pénurie de personnel médical dans la lutte contre le Coronavirus. Les candidats venus de l’Ukraine et de la Biélorussie voisine sont particulièrement dragués, en raison de leur proximité géographique, culturelle et linguistique. Le parti au pouvoir, Droit et la justice (PiS), doit pour cela préparer une législation permettant à ces médecins issus de pays extérieurs à l’Union européenne de faire reconnaître plus simplement leurs qualifications. (Notes from Poland)

6 novembre, 8h – Mortalité totale en hausse de 15% en octobre en Tchéquie

Malgré deux semaines de restrictions sévères sur les activités et déplacement considérés comme non-essentiels, les chiffres restent peu encourageant pour la Tchéquie. Mercredi, 15 729 nouvelles infections ont été détectées et un record de 223 décès causés par la Covid-19 a été comptabilisé.

Selon les données du ministère de l’Intérieur publiées par la radio publique, la mortalité au mois d’octobre a été la plus élevée en 15 ans, dépassant de quelque 15% la norme des quinze dernières années. Alors que seules 655 personnes étaient mortes de la Covid-19 avant le 1er octobre, ce chiffre a maintenant dramatiquement augmenté, atteignant 4 133 victimes.

Selon le ministre de la Santé Jan Blatný, il n’y a pas d’amélioration à attendre avant 10 à 14 jours. 8 300 personnes sont hospitalisées à l’heure actuelle à cause de la maladie, dont 1 244 dans un état grave. Malgré la hausse d’infections, entre autres parmi le personnel hospitalier, le système sanitaire est parvenu à les absorber jusqu’ici. (iRozhlas)

5 novembre, 17h – L’opposition dénonces les « pseudo-mesures » de Viktor Orbán contre le Covid-19

Les partis de l’opposition estiment que le gouvernement ne prend pas les mesures qui s’imposent pour ralentir la forte hausse du nombre de malades en Hongrie.

5 novembre, 11h – La Tchéquie est le pays le plus endeuillé en Europe centrale, rapporté à sa population

Depuis le mois d’octobre, la région d’Europe centrale enregistre des taux de mortalité causés par le Covid-19 parmi les plus élevés au monde.

3 novembre, 19h30 – Hongrie : Orbán annonce quelques restrictions

La propagation de l’épidémie s’est accélérée, donc « d’ici la mi-décembre, nos hôpitaux atteindront les limites de leur capacité. Nos parents et nos grands-parents font face à un grave danger, il est temps de prendre de nouvelles mesures », a annoncé mardi soir Viktor Orbán après la réunion du gouvernement. Elles incluent :

  • Nouvel état d’urgence à partir de mercredi et le Parlement sera invité à le prolonger de 90 jours ;
  • Couvre-feu entre minuit et cinq heures du matin ;
  • Deux chaises vides doivent être laissées entre les spectateurs lors d’événements sportifs, au cinéma ou encore au théâtre. Le port du masque est obligatoire sans exception.
  • Fermeture des boîtes de nuit. Il n’est pas encore clair si les bars et cafés sont aussi concernés.

3 novembre, 15h – 3,6 millions de personnes testées en Slovaquie

Un total de 3,6 millions de personnes ont pris part à la campagne de masse de dépistage du Covid-19 en Slovaquie, samedi et dimanche. Le taux de positivité est de 1,06 % (38 359 cas). La campagne se poursuivra le week-end prochain dans tout le pays à l’exception de 25 districts, ainsi que Bratislava et Košice, les deux villes principales. (Denník N)

3 novembre, 14h30 – Un directeur d’école défie le gouvernement hongrois

Un directeur d’école a pris la décision de fermer son établissement sans attendre la décision de son ministère de tutelle qui tardait trop à venir. 10% des enseignants du lycée baptiste bilingue Kőrösi Csoma Sándor avaient été testés positifs au covid-19. (Telex.hu)

3 novembre, 14h30 – La Hongrie espère un vaccin russe, chinois ou israélien

La Hongrie est en pourparlers séparés avec la Chine, la Russie et Israël portant sur l’achat de vaccins – encore non-développés – contre le coronavirus, a écrit lundi sur sa page Facebook le ministre hongrois des Affaires étrangères, Péter Szijjártó.

2 novembre, 16h30 – Le nombre de nouveaux cas de Covid-19 toujours en forte progression

Sur la journée du 1er novembre, la Pologne a enregistré plus de 21 000 nouveaux cas de Covid-19 et la République tchèque plus de 11 000.

2 novembre, 10h30 – 3 millions de Slovaques dépistés en un seul week-end !

L’opération « responsabilité partagée » qui s’est déroulée le week-end-dernier en Slovaquie est un succès. Trois millions de personnes, soit plus de la moitié de la population slovaque a été dépistée pour le Covid-19.

30 octobre, 16h30 – En Tchéquie, le nouveau ministre de la Santé n’impose pas de nouvelles restrictions

Le nouveau ministre de la Santé, Jan Blatný, a pris ses fonctions hier, après qu’un scandale a poussé son prédécesseur à la démission. L’épidémiologiste Roman Prymula avait été surpris la semaine dernière par des photographes du tabloïd Blesk sortant d’un restaurant qui aurait dû être fermé et ne portant pas le masque qu’il avait lui-même imposé.

Le nouveau ministre a exclu, pour le moment, un renforcement des mesures, décrivant celles en vigueur « comme quand vous voyagez en train et que vous tirez sur le frein de secours : le train va encore rouler un peu ».

Blatný était jusqu’à son entrée en fonction vice-directeur de l’hôpital de Brno. Lors de sa première conférence de presse, il a appelé les médias à l’aider à changer l’atmosphère dans le pays. « Changeons ce sentiment de peur en respect. La peur nous divise. Je ne parle pas que de la peur envers le coronavirus, mais aussi envers notre bien-être, notre futur, l’éducation de nos enfants. Si nous la changeons en respect, nous gagnerons en force ».

Selon les autorités, les mesures ont permis de quelque peu ralentir l’épidémie, avec un chiffre de reproduction (nombre de personnes étant infectées par chaque personne infectée) en baisse de 1,5 le 9 octobre à 1,1 au cours des derniers jours. Cela reste cependant largement insuffisant pour espérer une baisse de la mortalité et encore moins pour penser à une prochaine relâche des mesures.

Ce vendredi, les députés de la Chambre basse ont accédé à la demande du gouvernement de prolonger l’état d’urgence, mais l’opposition ne lui a donné qu’une prolongation jusqu’au 20 novembre, et non pas jusqu’au 3 décembre.

30 octobre, 12h – En Hongrie, l’inaction d’Orbán face au Covid-19 inquiète jusque dans sa majorité

Viktor Orbán se refuse à prendre des mesures strictes pour combattre l’épidémie, préférant blâmer les Hongrois pour leur supposé manque de civisme et misant sur un hypothétique vaccin à la fin de l’année. Sa stratégie et son inaction suscitent de plus en plus d’inquiétudes.

30 octobre, 10h – Confinement envisagé pour la mi-novembre en Pologne

Jeudi, plus de 20 000 nouveaux cas de Covid-19 ont été détectés et 301 décès enregistrés en Pologne, des records absolus. A l’heure actuelle, 14 000 patients « Covid » occupent des lits d’hôpitaux. Le premier ministre Mateusz Morawiecki s’est rendu à l’hôpital de campagne déployé dans le stade national de Varsovie pour annoncer ces chiffres. Son gouvernement n’exclue pas un confinement tel que le pays l’avait connu au printemps, à compter de la mi-novembre. (Gazeta Wyborcza)

Jeudi 29 octobre, 21h – Pas assez de tests de dépistage en Hongrie

Le média Telex.hu estime que le gouvernement hongrois ne prend pas la mesure de la menace épidémique qui plane sur la Hongrie. « [Le gouvernement] ne semble être engagé ni à freiner le virus, ni à l’introduction de restrictions plus drastiques ». Telex met en lumière la faiblesse du dépistage et souligne que la Hongrie est avant dernier de l’Union européenne en nombre de tests effectués par habitants.

Jeudi 29 octobre, 21h – En Hongrie, « la situation n’est pas dramatique, mais… »

Le président de l’ordre des médecins (Magyar Orvosi Kamara, MOK), Gyula Kincses, estime que « pour l’heure, la situation épidémiologique n’est pas dramatique, mais sans introduction des mesures plus strictes, la Hongrie va suivre le scénario de la République tchèque », l’un des pays d’Europe où la progression de l’épidémie est la plus virulente, en termes de nouvelles contaminations et de mortalité.

Jeudi 29 octobre, 7h – Le nombre quotidien de nouveaux cas de Covid-19

Sur la seule journée du 28 octobre, plus de 16 000 cas de Covid-19 ont été détectés en Pologne et plus de 15 000 en Tchéquie.

Mardi 27 octobre, 22h – Nouveau tour de vis en Tchéquie, où la situation est « très compliquée »

Le gouvernement a annoncé lundi soir que de nouvelles restrictions seraient introduites. Le ministre de la Santé, Roman Prymula a déclaré à la presse que « la situation est très compliquée. Pour le moment nous ne voyons pas la baisse à laquelle nous nous attendions ces jours-ci ». Il a expliqué que le taux de reproduction restait au-dessus de 1 et que près d’un tiers des tests étaient positifs, ce qui résulte du manque de discipline des citoyens, selon lui. Les nouvelles mesures prévoient une obligation de travail à distance (jusque-là seulement recommandée), une restriction plus sévère des déplacements non-essentiels, un couvre-feu entre 21h et 5h et une fermeture dominicale des magasins encore autorisés à ouvrir leurs portes. Ces règles entreront en vigueur à minuit dans la nuit de mercredi à jeudi et seront imposées jusqu’au 3 novembre.

Mardi 27 octobre, 22h – Les hôpitaux tchèques vont manquer de personnels soignants

Lundi, plus de 10 000 nouvelles infections enregistrées. C’est surtout le taux de tests positifs qui inquiète, proche de 50%. Au-delà du problème des lits d’hôpitaux pour patients atteints de la Covid-19, qui pourraient venir à manquer dans les prochaines semaines, les experts sonnent l’alarme à cause d’un possible manque de personnel. Tel que le déclarait le chef de la Chambre des médecins, Milan Kubek, il y a en ce moment près de 13 000 professionnels de la santé atteint du virus, ce qui cause de graves problèmes au système. Certains hôpitaux appellent des bénévoles et les étudiants en médecine à la rescousse, mais nombre d’entre eux sont bloqués… par les cours et les examens qui n’ont pas été annulés.

26 octobre, 11h – Andrej Babiš : « Pour l’amour de dieu, prenez-moi enfin au sérieux ! »

La dernière semaine a vu tous les records d’infections, d’hospitalisations et de décès être battus en Tchéquie, actuellement un des pays du monde où l’épidémie progresse le plus vite. 12 472 nouvelles infections ont été enregistrées samedi et et 7 301 dimanche. Le pays a enregistré une moyenne de 100 décès quotidiens lors des sept derniers jours et plus de 1 500 décès sur le seul mois d’octobre (pour un total de 2 200 depuis le début de l’épidémie).

Dimanche, dans son discours hebdomadaire, le premier ministre Andrej Babiš a annoncé que les restrictions, déjà importantes, pourraient être encore renforcées. Il a déclaré que « la prochaine semaine sera clé et si aucun miracle n’a lieu, il ne nous restera rien d’autre que de renforcer les mesures ». Il a imploré les citoyens de respecter les mesures anti-Covid : « Vous ne les prenez pas tous au sérieux, vous ne vous rendez pas tous compte de ce que ça pourrait vouloir dire pour notre société, si nous n’arrivions pas à gérer. Nous devons réussir. Donc, je vous en prie, je vous le demande à nouveau, et j’en appelle à vous, pour l’amour de dieu, prenez-moi enfin au sérieux ! » (iRozhlas)

26 octobre, 11h – En Tchéquie, le ministre de la Santé sur la sellette

Le populaire épidémiologiste récemment propulsé au poste de ministre de la Santé, Roman Prymula, est dans la tourmente. Affiché dans la presse à scandale sortant d’un restaurant à minuit et sans masque, contre toutes les règles qu’il a lui même imposé, il va être contraint à la démission..sitôt qu’un successeur sera désigné. (iRozhlas)

26 octobre, 7h30 – La Slovaquie teste massivement

L’armée, la police, les personnels soignant et les travailleurs sociaux sont mobilisés pour une grande campagne de tests sur l’ensemble de la population slovaque âgé de dix à soixante-cinq ans, soit 4 millions de personnes. Les opérations ont début le week-end dernier dans les cantons d’Orava et Bardejov : 121 518 tests ont été conduits, dont 4 432 se sont révélés positifs (3,6 %). Il s’agit de tests antigéniques réalisés à partir de prélèvements nasopharyngés, permettant un dépistage en 15-30 minutes. (Denník N)

26 octobre, 7h – La Hongrie joue avec le feu

Pour l’heure, la vie est quasi normale en Hongrie, malgré la nette accélération de l’épidémie : seuls les bars et restaurants doivent fermer à 23 heures et le port du masque est obligatoire dans les transports et les commerces. Vendredi, environ vingt mille personnes ont défilé, masque sur le visage, dans Budapest lors d’une manifestation anti-gouvernementale ; Pire, samedi soir, seize mille supporters se sont entassés dans un stade de vingt-quatre mille places pour assister au derby de football entre les deux clubs emblématiques de Budapest. Initialement, les autorités n’avaient même pas imposé le port du masque, avant de se raviser, mais bien des supporters n’ont de toute façon pas suivi la règle… (444.hu)

26 octobre, 7h – La Hongrie donne des respirateurs à la République tchèque

La Hongrie va faire une donation de 150 respirateurs artificiels à la République tchèque, le pays le plus touché du « V4 », dont le système de soins pourrait se trouver débordé par l’afflux de malades dès la première semaine du mois de novembre. Un confinement partiel y est déjà en vigueur depuis la semaine dernière pour tenter de ralentir le rythme des nouvelles infections. La présidente de la Commission européenne s’est félicitée de ce geste de solidarité. (Telex.hu)

23 octobre, 12h – La Slovaquie ferme les écoles

Les écoles seront fermées en Slovaquie à partir du lundi, à l’exception des crèches et jardins d’enfants et du premier cycle de l’école primaire. Les déplacements sont aussi soumis à de sévères restrictions et limités aux déplacement pour aller travailler, faire des achats essentiels ou sortir dans la nature. En revanche, à ce stade, les commerces peuvent rester ouverts. « C’est le dernier joker que nous ayons », avant un reconfinement potentiel, a déclaré le Premier ministre Igor Matovič. (Source : TASR)

23 octobre, 12h – Des nouvelles restrictions annoncées en Pologne

Le Premier ministre Mateusz Morawiecki a annoncé ce vendredi que tout le pays passe en zone rouge à compter de samedi. Cela signifie la fermeture des classes de primaires de la 4e à la 8e année (qui passent en enseignement à distance) ; La fermeture des bars, cafés et restaurants (la vente à emporter reste possible) ; L’interdiction des rassemblements de plus de 5 personnes. (Source : Gazeta Wyborcza)

22 octobre, 16h – Nouveaux records de contaminations en Tchéquie

14 968 nouveaux cas ont été enregistrés mercredi, un record. La proportion de tests positifs inquiète particulièrement les autorités sanitaires, puisque plus d’un quart des tests se sont révélés positifs au cours de la dernière semaine (28,5%). 999 personnes sont décédées depuis le début du mois d’octobre, qui s’ajoutent aux 671 morts de la période mars-septembre.

Le nombre d’hospitalisations grimpe en flèche, passant à 4 417, en augmentation de 725 % sur un mois. 657 personnes se trouvent en soins intensifs, en augmentation de 497 %. Loin d’être cantonnée à Prague, l’épidémie est la plus virulente dans les régions orientales de Prostějov et de Zlín.

Le ministre de la Santé Roman Prymula a d’ores et déjà annoncé qu’il faudra prolonger l’état d’urgence au-delà du 3 novembre. Le premier ministre Babiš a quant à lui appelé les citoyens à la prudence, annonçant une saturation des hôpitaux autour du 7-11 novembre si le nombre d’infections continuer d’évoluer à ce rythme.

Ursula von der Leyen a proposé l’aide de la Commission européenne au gouvernement tchèque.

22 octobre, 9h – La « première vague » de coronavirus n’a pas causé de surmortalité en Europe centrale

Il ressort d’une étude publiée dans « Nature Medicine » que la première vague de Covid-19 du printemps n’a pas causé de surmortalité en Europe centrale.

22 octobre, 8h – Le cumul des cas de Covid-19

22 octobre, 8h – Le nombre de nouveaux cas quotidiens de Covid-19

21 octobre, 17h – La Tchéquie se reconfine

La Tchéquie revient au confinement : limitation des déplacements non-essentiels, fermeture des magasins de produits non-essentiels ; interdiction de rassemblements de plus de deux personnes (à l’exception des membres d’un même foyer) ; limitation des heures d’ouverture des bureaux de l’administration publique aux citoyens ; Les promenades dans les parcs et dans la nature sont permises et recommandées, mais sans rassemblements de plus de deux personnes de foyers différents. Ces mesures sont en vigueur jusqu’au 3 novembre. Le gouvernement a demandé aux employeurs de favoriser le travail à distance.

Le ministre de la Santé Roman Prymula a annoncé que la hausse des hospitalisations liées à la Covid-19 a atteint 80% des capacités actuelles du système de santé. En conférence de presse, le premier ministre Babiš a expliqué : « Nous avons une énorme augmentation du nombre de patients hospitalisés. Nous devons d’abord et avant tout protéger la vie de nos citoyens. Nous avons l’un des systèmes de santé les plus robustes en Europe, mais selon certaines prévisions, il pourrait s’effondrer entre le 1er et le 11 novembre, si nous ne prenons pas de mesures ». Son ministre de l’Intérieur, Jan Hamaček (ČSSD, social-démocrate), a été testé positif à la Covid-19. (iRozhlas)

21 octobre, 11h30 – Douze mille personnes testées positives mardi en Tchéquie

La Tchéquie continue de fracasser ses records d’infections quotidiennes, malgré des restrictions imposées au cours des deux dernières semaines. Mardi, 11 984 personnes ont été testées positives, ce qui porte le nombre de personnes actuellement malades à 113 219. Lors de la première vague au printemps, seules quelque 60 000 personnes avaient contracté la maladie. Le nombre de décès augmente aussi, avec un total de 1 619, dont près de 1 000 décès survenus sur le seul mois d’octobre. (iRozhlas)

21 octobre, 8h30 – Le pic attendu autour du 11 novembre en Tchéquie

Le pic de la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus en République tchèque sera atteint autour du 11 novembre, a déclaré le ministre de la Santé, Roman Prymula, aux députés. Selon lui, jusqu’à 11 000 lits équipés de respirateurs seront alors occupés dans les hôpitaux, et jusqu’à 3 000 lits de soins intensifs seront nécessaires. « Récemment, l’infection a atteint des groupes vulnérables de personnes âgées, où la maladie se propage », a aussi prévenu le ministre. Source : Idnes.cz

21 octobre, 8h30 – Judit Varga testée positive

La ministre hongroise de la Justice Judit Varga a attrapé le coronavirus et présente des symptômes respiratoires légers, a-t-elle indiqué mardi soir sur sa page facebook. « J’informe le public que mon test de coronavirus aujourd’hui est positif. J’ai actuellement des symptômes respiratoires légers. À partir d’aujourd’hui, je suis en quarantaine chez moi avec ma famille et je travaille à domicile, je ne participe pas à une réunion gouvernementale ».

20 octobre, 20h – La Pologne convertit son stade national en hôpital de campagne

Le gouvernement polonais a décidé de transformer le stade national de Varsovie – la plus grande enceinte de Pologne – en hôpital de campagne. Il s’agit de faire à l’augmentation rapide des cas de coronavirus qui menace de saturer le système de santé. Il doit accueillir 500 lits, dont 50 en soins intensifs. Des installations d’urgence similaires doivent être créées dans d’autres régions du pays. Source : Notes from Poland.

19 octobre, 10h – Manifestations « anti-Covid » : Des scènes de violence à Prague et Bratislava

Pavés, pétards et bouteilles contre poivre de cayenne, grenades explosives et canons à eau. Des scènes d’affrontements presque identiques ont marqué les manifestations contre les mesures sanitaires prises contre la propagation du Covid19 à Bratislava comme à Prague ce week-end.