La politique continue dans une Tchéquie claquemurée contre la pandémie

Jour après jour, les mesures se durcissent dans la lutte contre le coronavirus en Tchéquie. Annonce de l'état d'urgence, fermeture des frontières, fermetures des magasins ; le premier ministre Andrej Babiš n’hésite pas à utiliser les grands moyens, mais sa gestion de la crise est toutefois fortement critiquée.
« À partir de minuit le 16 mars jusqu'à 6 heures le 24 mars, le gouvernement interdit la libre circulation sur le territoire de la République tchèque », a énoncé gravement le chef du gouvernement Andrej Babiš dimanche soir à 23h, après 7 heures de négociations du cabinet. Les citoyens doivent rester autant que possible à leur domicile, limitant leurs déplacements aux aller-retours entre la maison et le travail, en plus de l'épicerie, la pharmacie et les résidences de leurs proches. Plus tôt, Babiš répétait que le pays « devait maintenir l'économie, la production, il faut produire . . .

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Adrien Beauduin

Correspondant basé à Prague

Journaliste indépendant et doctorant en politique tchèque et polonaise à l'Université d'Europe centrale (Budapest/Vienne) et au Centre français de recherche en sciences sociales (Prague). Par le passé, il a étudié les sciences politiques et les affaires européennes à la School of Slavonic and East European Studies (Londres), à l'Université Charles (Prague) et au Collège d'Europe (Varsovie).