Face à Viktor Orbán, les « mèmes » c’est bien pour relativiser

"On était en colère et on a commencé à faire des mèmes simplement pour évacuer cette frustration, pour mieux la supporter".
Péter est un étudiant hongrois à Budapest. Il est loin d'être d'accord avec le régime de Viktor Orbán et avec la situation politique en Hongrie. Pourtant, comme une grande partie de la population, il ne milite pas au sein d'un parti d'opposition. Il ne tracte pas, ne manifeste pas, est loin de se considérer comme un activiste politique. "Les gens aiment juste rester assis chez eux, et agir comme s'ils savaient. Peut-être que nous sommes paresseux. Oui, on ne va pas manifester parce que, d'une certaine façon, c'est triste de le dire, mais c'est inutile", se justifie-t-il un peu mal à l'aise . . .

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Aurélie Loek

Étudiante en journalisme à l'École des hautes études en sciences de l'information et de la communication « CELSA » à compter de la rentrée 2019.