A Budapest, l’accès à la propriété désormais hors de portée

En 2013, il fallait environ six ans de salaire pour acheter son propre logement à Budapest. Désormais, le nombre d'années de revenus qu'un particulier doit consacrer à l'achat de son bien s'évalue désormais à neuf ans. Longtemps une des capitales les moins chères d'Europe, la métropole hongroise est confrontée à une flambée de son marché immobilier.
L'accès à la propriété est désormais un rêve hors de portée pour de nombreux Budapestois. Longtemps considérée comme une des capitales les moins chères d'Europe, la métropole hongroise voit son marché immobilier flamber depuis 2013. Le phénomène est national - les prix des logements ont augmenté de 16,2% en moyenne à l'échelle de la Hongrie pendant le premier semestre -, mais il est spectaculaire à Budapest, où ce taux a atteint les 20% sur la même période. Les villes petites et moyennes sont au contraire épargnées, avec un ralentissement de 16,9% à 11,8% de la hausse des prix de l'immobilier entre le dernier semestre 2017 et le premier semestre 2018 . . .

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Ludovic Lepeltier-Kutasi

Journaliste, correspondant à Budapest. Ancien directeur de publication et membre de la rédaction du Courrier d'Europe centrale (2016-2020) et ancien directeur de la collection "L'Europe excentrée" (2018-2020).