L’Affaire Népszabadság

Une partie des lecteurs débattent sur Internet de quel journal était le Népszabadság. J'ai lu aussi dans un commentaire, que «népszabadság» («liberté du peuple») était un mot bolchévique, une vue de l'esprit un peu artificielle qui remonte pourtant à 1848. Petőfi, mais aussi Mihály Táncsics l'utilisaient.


Tribune publiée le 9 octobre 2016 dans Kettős Mérce. Traduit du hongrois par Ludovic Lepeltier-Kutasi.

Peu importe. La plupart d'entre eux écrivent que le Népszabadság n'est plus un journal de gauche depuis des dizaines d'années. C'est vrai (tout comme c'est vrai que l'opposition «de gauche» n'est pas de gauche. C'est vrai. Dans le langage journalistique actuel, est de gauche celui qui s'oppose à Orbán. Bref, ce sont là des enfantillages). Tout ça n'a pas grand chose à voir avec le problème auquel nous sommes confrontés. Le . . .

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G. M. Tamás

Essayiste, philosophe

Ancien dissident, compagnon de route du SzDSz, parti libéral de gauche, il rompt avec lui et opère un retour au marxisme dans les années 1990. Il crée ATTAC Hongrie en 2001 et devient dans les années 2010 un des principaux opposants à Viktor Orbán dans le champ intellectuel hongrois.