Slovaquie : une élection qui en dit long

La surenchère nationaliste à laquelle se sont livrées Bratislava et Budapest n’a semble-t-il pas fonctionné comme escompté : le SNS de l’ultranationaliste Ján Slota est en recul et le parti hongrois SMK/MKP soutenu par le gouvernement hongrois s’est effondré au profit des modérés de Most-Híd.
Le parti SMER-SD du Premier ministre socialiste sortant Robert Fico est largement arrivé en tête de l’élection, avec 34,97%, mais il ne pourra vraisemblablement pas former de coalition gouvernementale, car les nationalistes du "Mouvement pour une Slovaquie démocratique" (HZDS) ont échoué à obtenir le seuil des 5% et leur troisième allié de coalition, le parti d’extrême-droite SNS, a tout juste atteint le seuil des 5%, nécessaire pour entrer au parlement. Quatre partis se revendiquant de centre-droit, dont le parti hongrois Most-Híd, ont le potentiel pour former une coalition majoritaire au parlement et former le prochain gouvernement. Une issue  dont le gouvernement hongrois se félicite car il marque la fin du "gouvernement profondément anti-Hongrois de Robert Fico et Ján Slota", selon les mots du ministre adjoint des . . .

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Corentin Léotard

Rédacteur en chef du Courrier d'Europe centrale

Journaliste, correspondant basé à Budapest pour plusieurs journaux francophones (La Libre Belgique, Ouest France, Mediapart).