Municipales tchèques : un scrutin test pour le premier ministre Andrej Babiš

Après une longue campagne marquée autant par les rivalités locales que par les questions internationales, les citoyens tchèques se rendront aux urnes à partir de demain jusqu'à samedi minuit pour renouveler leurs conseils municipaux et le tiers du Sénat. Au-delà des polémiques et des programmes, ces élections sont surtout un test pour la domination politique d'Andrej Babiš et une occasion de mesurer les forces des partis d'opposition.
Ces vendredi et samedi, les électeurs tchèques sont conviés à élire leurs nouvelles équipes municipales et renouveler le tiers de leur Sénat. 62 300 postes de conseiller municipal et 27 sièges de sénateurs sont en jeu. Pour le premier ministre Andrej Babiš, il s'agit d'asseoir son pouvoir au niveau local, alors que son parti ANO (Action des citoyens mécontents) n'était qu'en phase de maturation lors du précédent scrutin de 2014. Quant aux élections sénatoriales qui n'avaient pas réussi au parti gouvernemental en 2016, elles ne sont pas considérées comme une priorité par ANO. Le chef du gouvernement tchèque ne cache d'ailleurs pas son intention de se d . . .

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Adrien Beauduin

Correspondant basé à Prague

Journaliste indépendant et doctorant en politique tchèque et polonaise à l'Université d'Europe centrale (Budapest/Vienne) et au Centre français de recherche en sciences sociales (Prague). Par le passé, il a étudié les sciences politiques et les affaires européennes à la School of Slavonic and East European Studies (Londres), à l'Université Charles (Prague) et au Collège d'Europe (Varsovie).