Mort dans le dénuement, le « héros rom » Béla Puczi enfin commémoré

Les violences étaient montées d'un cran en mars 1990 à Târgu Mureş. Les manifestants défilaient les uns après les autres et plusieurs petits échauffourées éclataient entre les habitants hongrois et roumains. Le conflit avait atteint son apogée le 20 mars, lorsque des Roumains ramenés en ville, qu'on avait chauffés à blanc (en leur racontant que les Hongrois tuaient les enfants roumains) et fait boire, avaient franchi le cordon de manifestation pour aller agresser les Hongrois. La police d'État roumaine n'était pas intervenue. L'armée en faction dans la ville était également restée passive, en dépit des demande des Hongrois. Selon certaines versions, les militaires auraient même bouclé la ville en ne laissant passer que les Roumains arrivant de plus en plus nombreux . . .

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András Jámbor

Journaliste

Fondateur et rédacteur-en-chef de Mérce, site d'information indépendant, engagé à gauche et dans le mouvement social en Hongrie.