Les relations entre Prague et Beijing tournent au vinaigre

Fini les courbettes, place au bras-de-fer. La demande de la mairie de Prague de révoquer un article d'un accord bilatéral avec la ville de Beijing a mis le feu aux poudres et voilà que le gouvernement tchèque vient s'en mêler. Ces fortes tensions pourraient remettre en cause des années de rapprochement sino-tchèque.

Le nouveau ministre de la culture Lubomír Zaorálek (social-démocrate) n'a pas mâché ses mots à la sortie de sa rencontre avec l'ambassadeur chinois la semaine dernière, demandant aux journalistes : « Comme pouvez-vous établir des liens de confiance avec un ambassadeur qui vous ment en pleine face . . .

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Adrien Beauduin

Correspondant basé à Prague

Journaliste indépendant et doctorant en politique tchèque et polonaise à l'Université d'Europe centrale (Budapest/Vienne) et au Centre français de recherche en sciences sociales (Prague). Par le passé, il a étudié les sciences politiques et les affaires européennes à la School of Slavonic and East European Studies (Londres), à l'Université Charles (Prague) et au Collège d'Europe (Varsovie).