Le curieux périple de l’opposition hongroise à l’usine Suzuki d’Esztergom

Hier lundi, les députés hongrois d'opposition ont quitté l'hémicycle où se tenait l'inauguration de la nouvelle session parlementaire. Dénonçant l'absence de Viktor Orbán - en déplacement en Israël -, ils se sont ensuite rendus à l'usine Suzuki d'Esztergom où un employé s'est fait licencier au début du mois pour avoir monté une section syndicale.
La séance avait cette fois commencé dans le calme. Point de sifflet ni de tracts jetés du balcon, comme le 12 décembre dernier, ce jour où l'opposition avait découvert les vertus symboliques du "hacking" protocolaire. Un peu après 13h, à mesure que le président de l'assemblée donnait la parole à chaque président de groupe pour marquer l'ouverture de la session parlementaire, les députés non-Fidesz ont quitté leurs sièges dans le calme pour se diriger vers les portes de sortie . . .

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Ludovic Lepeltier-Kutasi

Journaliste, correspondant à Budapest. Ancien directeur de publication et membre de la rédaction du Courrier d'Europe centrale (2016-2020) et ancien directeur de la collection "L'Europe excentrée" (2018-2020).