Selon une enquête réalisée par la Progressive Institute, environ 10% des hongrois se sentiraient proches des idées inhérentes à la « Magyar Gárda », un groupe paramilitaire d'extrême-droite. L'Etude révèle que si le mouvement devenait un parti politique, il recueillerait l'équivalent de 9% des suffrages.
La « Garde Hongroise », dont les membres sont intimement liés avec Jobbik, un parti hongrois nationaliste et xénophobe, disposerait ainsi d'un support populaire suffisant (plus de 5%) pour détenir des sièges au parlement magyar.
La Progressive Institute souligne que les Hongrois, actuellement, seraient particulièrement réceptifs aux mouvements extrémistes. Il faut dire que la conjoncture économique et sociale n'est guère reluisante. La crise a frappé de plein fouet la Hongrie : le chômage et la violence croissent, la population s'inquiète pour son avenir et demande au gouvernement une protection accrue. L'extrême-droite peut donc, à sa guise, ressortir ses sempiternels refrains ô combien simplistes mais terriblement efficaces en période de récession : Protectionnisme, nationalisme affirmé, prédominance de l'ordre et de la sécurité, désignation de boucs émissaires...
La « Magyar Gárda . . .
Lisez cet article gratuitement.
Inscrivez-vous ou identifiez-vous pour accéder gratuitement à tous les articles du Courrier d'Europe centrale.