« Je n’aime pas être étiquetée comme journaliste d’opposition », nous dit Veronika Munk, rédac’chef de Telex

Après les pleurs des journalistes d’Index au mois de juillet, les sourires de l’équipe de Telex, deux mois et une fructueuse campagne de collecte de dons plus tard. Nous nous sommes entretenus avec Veronika Munk, la rédactrice-en-chef d’un nouveau média sur lequel reposent beaucoup d’espoirs.
Veronika Munk a fait toute sa carrière à Index, le site d’actualités absolument incontournable en Hongrie, qui enregistre chaque jour un million de lecteurs de tous bords politiques. Entrée en tant que stagiaire au début des années deux mille à l’âge de vingt-trois ans, elle a dû tirer un trait sur ce pan de sa vie fin juillet, comme sept dizaines d’autres journalistes qui ont décidé de quitter ce média dont l’indépendance vis-à-vis du pouvoir n’était plus garantie . . .

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Hélène Bienvenu

Journaliste

Après avoir correspondu depuis Budapest de 2011 à 2018 pour de nombreux médias (dont La Croix et le New York Times), Hélène est retournée à ses premières amours centre-européennes, en Pologne. Elle correspond désormais, depuis Varsovie, pour Le Figaro et Mediapart, entre autres.