Gáspár Miklós Tamás : « En Europe centrale, la gauche a un problème de logistique »

Face au bulldozer (il)libéral, qui se fait de nombreux alliés dans les Balkans, la gauche a bien du mal à exister, même dans les luttes anti-corruption qui se secouent la région. Émigré de Roumanie, d’abord libertaire, un temps libéral, Gáspár Miklós Tamás est devenu une figure de proue du marxisme critique. Entretien.
En 2013, vous avez salué avec enthousiasme la parution en Roumanie d’un ouvrage intitulé Je suis un homme de gauche. Il faut du courage pour assumer un tel engagement à l’Est, comme vous le faisiez remarquer dans la préface . . .

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Nicolas Trifon

Éditeur d’Iztok, revue libertaire sur les pays de l’Est, dans les années 1980, membre de la rédaction de la revue "Au sud de l'Est" et du "Courrier des Balkans". Auteur de plusieurs ouvrages, dont "Les Aroumains : un peuple qui s'en va" (Éditions Non lieu, 2013), "La République de Moldavie : Un État en quête de nation" (Éditions Non Lieu, 2010) et « Oublier Cioran : chroniques roumaines » (Éditions Non Lieu, 2021).