Face à la colère sociale, Viktor Orbán cadenasse son pouvoir

Le passage en force parlementaire du Fidesz cette semaine sur la loi sur les heures supplémentaires a suscité la colère et les manifestations se succèdent depuis dans Budapest. Face à elles, le pouvoir serre les rangs.

Budapest - Viktor Orbán a-t-il pêché par excès de confiance ? En opérant un passage en force parlementaire cette semaine, juste avant la trêve de Noël, il a fait adopter deux lois très controversées et donné à ses adversaires, déboussolés par une troisième défaite au printemps dernier, une occasion inespérée de se remettre en selle. Le premier ministre conservateur fait face depuis trois soirs à des manifestations quotidiennes qui ne rassemblent que quelques milliers de personnes, mais d'une intensité et d'une détermination rarement atteintes dans le pays depuis qu'il a repris le pouvoir en 2010 . . .

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Corentin Léotard

Rédacteur en chef du Courrier d'Europe centrale

Journaliste, correspondant basé à Budapest pour plusieurs journaux francophones (La Libre Belgique, Ouest France, Mediapart).