En Europe centrale et orientale, le marché de l’immobilier se contracte sous l’effet de la crise sanitaire

S’il est déjà acquis que les secteurs du tourisme, des loisirs et des transports sont les plus lourdement affectés par les effets de la crise sanitaire, le marché de l’immobilier – en plein développement en Europe centrale et orientale – est lui aussi particulièrement concerné.

La Hongrie, en raison de la forte attractivité de Budapest en termes d’investissements immobiliers, s’avère très exposée. Selon le cabinet d’avocats d’affaires D’Ornano Partners, spécialisé en fusions-acquisitions, en opérations immobilières et en droit des investissements étrangers en Europe centrale et orientale, la chute constatée est de 30 % sur ce marché ; soit une demande « à son niveau le plus bas depuis une décennie ». Néanmoins, cette baisse intervient alors que depuis 2015 le dynamisme immobilier se trouve à un niveau inédit dans le pays.

Duna House, un acteur majeur de l'immobilier en Hongrie, calcule que 131 460 propriétés ont changé de mains en Hongrie l'année dernière, soit 12% de moins qu'en 2019. En mars, avril et mai 2020, le chiffre d'affaires du marché immobilier était inférieur de . . .

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