La Pologne vit une semaine de deuil national depuis la mort accidentelle de son président, Lech Kaczyński, et d’une partie son élite politique.
Dimanche dernier, plus de 800 000 personnes se sont rendues dans les rues de Varsovie pour accueillir le cercueil du président et lui rendre un dernier hommage. Toutefois, le temps des larmes s’est brusquement révolu à l’heure de la désignation du lieu de sépulture du président défunt et de son épouse. La famille de Kaczyński, ainsi que l’église polonaise, très influente dans le pays, ont fait le choix du château de Wavel situé à Cracovie. La décision d’enterrer Lech Kaczyński au "Panthéon" polonais a divisé le pays.
Il est mort, il est embelli
Wavel est un symbole historique et patriotique pour les Polonais. Les rois de Pologne y reposent, tout comme le maréchal Józef Piłsudski, à l’origine de l’indépendance polonaise en 1918. Kaczyński serait donc le premier président de la Pologne "post-communiste" à être enterré à Wavel. Un hommage que de nombreux Polonais, les intellectuels et les artistes de gauche en tête, jugent . . .
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