Jobbik craint des fraudes électorales

Le parti d’extrême-droite a annoncé hier 1er avril, par la voix de Janos Volner, son intention de mettre en place un système parallèle de comptabilisation des votes et d’envoyer des militants dans tous les bureaux de vote du pays lors des deux tours des législatives, les 11 et 25 avril. Le Jobbik estime qu’il est scandaleux que la société mandatée pour développer le programme informatique qui effectue la création des listes électorales soit une société « fondée par des membres du personnel du ministère de l’intérieur« . Selon Janos Volner, la menace viendrait des socialistes, « Le seul parti qui aurait à gagner d’une falsification des résultats. »

Corentin Léotard

Rédacteur en chef du Courrier d'Europe centrale

Journaliste, correspondant basé à Budapest pour plusieurs journaux francophones (La Libre Belgique, Ouest France, Mediapart).

1 Comment
  1. Non mais, on se croit tout permis ‘chez ces gens-là » !

    à quand une manif anti-jobbik ? j’y cours de suite !

    il serait temps que les polgàrok se réveillent et que les abstentionnistes se mobilisent :
    si la moitié de la population de va pas voter: les extrèmes sont représentées de manière disproportionnée !
    je me refuse à croire qu’une personne sur 5 soit proche des idées du jobbik (ou du Fn en France)

    allons zenfants : on se bouge contre l’extrême droite qui pollue le paysage électoral ! (et le paysage tout court)
    LS

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