Institut français de Budapest : hommage à un témoin engagé de 1956

Communiqué de l’Institut français de Budapest

A l’occasion des commémorations du soulèvement de 1956, l’Institut Français de Budapest vous invite ce lundi soir à une rencontre autour de la figure de Guy Turbet-Delof, directeur de l’Institut français de 1947 à 1958, et témoin engagé de la révolution hongroise.

  • Lundi 21 octobre 2013, à 17h
  • Institut Français de Budapest, 17. Fö utca, 1011 Budapest.
  • En français et en hongrois avec traduction simultanée.

Une table ronde réunissant des témoins et des historiens évoquera la vie de Turbet-Delof et sa traversée des événements tragiques de 1956, qu’il vécut en observateur attentif et lucide, doué d’une remarquable empathie envers le peuple hongrois. Une exposition regroupant des documents d’archive inédits sera également présentée au public.

Participants et programme de la table ronde :
17h : Ouverture de la soirée par Hervé Ferrage, Directeur de l’Institut Français de Budapest
17h10 : Présentation de Guy Turbet-Delof, par Bernard Lachaise, historien, professeur à l’Université de Bordeaux
17h30 : Guy Turbet-Delof vu à travers les archives des services secrets hongrois (ÁBTL), par Gergely Fejérdy, historien, Institut hongrois des affaires étrangères
17h50 : Le rôle de Tubet-Delof dans le sauvetage d’œuvres d’art, par David Rosenberg, écrivain et commissaire d’exposition
18h10 : A Budapest, en 56, avec Guy Turbet-Delof, par Thomas Schreiber, journaliste
18h30 : Témoignage d’un ancien élève, par André Lorant, professeur honoraire des Universités.
Discussion avec la salle, en présence de Christine Métairie-François, fille du Guy Turbet-Delof

« Tout se passait comme si la Vérité se réduisait au fait brut ; et la morale à une évidence. Ce spontanéisme avait un parfum d’état d’innocence, au sens théologique du mot. La vérité que tout un peuple soudain exigeait à grands coups d’embrassades mouillées de larmes de joie n’était pas seulement l’antonyme de l’erreur mais encore et surtout le contraire du mensonge. »

Guy Turbet-Delof, préface non publiée de son Journal.

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