Dos au mur, Viktor Orbán fait de l’Ukraine son bouc-émissaire

Entre sincère détestation de ce que représente son président et intérêt électoraliste, le gouvernement de Viktor Orbán s’est employé à ériger l'Ukraine voisine en menace pour la Hongrie. Après trois ans de bruit de fond ukrainophobe, cette approche trouve aujourd’hui son point d’orgue dans la propagande d’un parti sérieusement menacé lors des prochaines élections.

Après Bruxelles imposant une dictature digne de l’Union soviétique, après les migrants musulmans menaçant la civilisation judéo-chrétienne, après le lobby LGBT+ cherchant à imposer une transition de genre aux petits hongrois – liste non exhaustive – voici venu le nouvel ennemi du Fidesz et de la nation hongroise : les Ukrainiens. C’est le message très clair de la dernière campagne de propagande orchestrée par le gouvernement. Entre autres spots publicitaires détaillant l’ampleur du complot ukrainien, de mèche avec Bruxelles, l’opposition et George Soros, c’est le visage de Volodymyr Zelensky qui se retrouve placardé à travers tout le pays. Nouveauté de cette campagne, les Hongrois ont été invités à répondre à une sorte de référendum : pour ou contre . . .

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