La défaite de Donald Trump et l’élection de Joe Biden a constitué un revers pour les chefs des gouvernements nationaux-conservateurs d’Europe centrale et orientale. Ce changement de titulaire à la tête de la maison blanche change-t-il pour autant radicalement la nature des relations entre les pays de la région et les États-Unis ?
Entretien avec Lukáš Macek, directeur du campus de Sciences Po Paris à Dijon et chercheur associé à l’Institut Jacques Delors.
« À l’Est, du nouveau ! » est un magazine proposé par Le Courrier d’Europe centrale en partenariat avec Euradio.
L’émission vous emmène à la découverte de l’actualité politique, sociale et culturelle d’une région en transition, méconnue et pourtant dynamique, dont la trajectoire est installée au cœur des enjeux européens.
Cette émission est produite et animée par Matthieu Boisdron.
Épisode n°9. Europe centrale et orientale : le retour de « l’ami américain » ?
L’échec de Donald Trump et l’élection de John Biden à la présidence des États-Unis ont constitué un revers pour les dirigeants nationaux-conservateurs d’Europe centrale et orientale qui soutenaient ouvertement le président sortant. Pour autant, la fin de cette convergence sur le plan des valeurs change-t-elle fondamentalement l’approche des États-Unis dans le jeu politique centre-européen ? Par ailleurs, sur le plan strictement diplomatique, les intentions du nouveau maître de la maison blanche apparaissent comme bien plus conformes qu’auparavant aux intérêts et aux souhaits de plusieurs pays de la région. Pour autant, faut-il voir là la marque d’un nouvel interventionnisme ? Quelques éléments de réponse en compagnie de Lukáš Macek, directeur du campus de Sciences Po Paris à Dijon et chercheur associé à l’Institut Jacques Delors.
Illustration : Anthony Blinken, secrétaire d’État des États-Unis en compagnie des ministres des Affaires étrangères des pays du groupe de Visegrád, le 23 mars 2021. Source : compte Twitter d’A. Blinken.