Les Tchèques partagés entre espoir et repli

La République Tchèque élit son président les 12 et 13 janvier. Un scrutin test pour l’Europe, où s’opposent la peur et la confiance en l’avenir. Reportage à Brno, cœur de la Silicon Valley d’Europe centrale.

Sara, une brune de 22 ans, soupire. «Cette élection est horriblement frustrante. D’un côté, on a le président Miloš Zeman, candidat à sa propre réélection au Château de Prague, qui tient à peine debout à cause de son âge (73 ans) et de son état de santé. De l’autre, huit autres candidats, dont le moins mauvais, Jirí Drahoš, ressemble à «Monsieur je ne sais pas» puisqu’il ne dit jamais ce qu’il pense. On aurait pourtant besoin d’un président fort, qui s’engage!» s’enflamme la jeune femme. Cette étudiante de l’université Masaryk à Brno, la deuxième ville de République tchèque, n’est pas la seule à exprimer sa déception, à l’issue d’une curieuse campagne électorale.

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