Le député du Fidesz Lajos Kosa a admis jeudi 4 novembre que le logiciel espion Pegasus produit par la société israélienne NSO avait bien été acheté par le ministère de l’intérieur hongrois.
« Je n’y vois rien de répréhensible », a ajouté M. Kosa, président d’une commission parlementaire sur la défense. Il affirme que le ministère de l’intérieur n’a violé les droits d’aucun citoyen hongrois.
Le ministre de l’Intérieur auditionné par cette commission, Sándor Pintér, a assuré pour sa part que les services de sécurité ont utilisé le logiciel espion dans un cadre légal, avec l’aval d’un juge ou du ministre de la Justice, tout en refusant d’affirmer et d’infirmer que des journalistes ont pu être surveillés avec. (Sources : 444.hu, AFP/Le Monde)
Lire En Hongrie, le photojournaliste qui traque l’élite Orbániste a été espionné avec Pegasus et Les autorités en Hongrie ont acquis Candiru, le logiciel israélien qui espionne journalistes, activistes et politiciens
La Hongrie, seul pays européen mis en cause dans le scandale d’espionnage « Pegasus »